Chapitre 11.

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Idalia.

Mercredi 01 Décembre.

Ça y est c'est fait. Astley occupe l'entièreté de mon esprit. Je repense depuis hier soir aux deux premiers jours qui ont rythmé notre semaine.

Lundi  je lui ai, pour une raison que je ne sais même pas, demandé si il avait un problème avec moi. S'interroger sur ça alors que nous avons passé le jour d'avant à parlé par message ? Stupide.

J'ai d'ailleurs immédiatement regrettée quand notre mini dispute c'est déclarée. Il m'a énervé et sur le coup, j'ai craquée en lui disant de me vouvoyer. Audacieux de la part d'une personne qu'il a vu soûle.

Puis il y a eu mardi, hier. Quand je suis tombée sous la douche et qu'il l'a vu. Mes barrières sont tombées quand j'ai aperçu la peur dans ces yeux, il était complètement paniqué à l'idée que j'aille mal.

Toute les règles de politesse que nous nous sommes instaurée on volées en éclat, mais ce n'est pas grave, parce qu'il est de nouveau gentil avec moi.

Tu es putain de faible.

Je suis tombée au plus bas : j'attends de l'attention de la part de mon collègue. Parce que c'est clairement ce que je suis.

Mais je me rassure quand même en me disant qu'il a presque forcé Vera à me conduire à l'hôpital après mon malaise.

- Qu'est-ce que je vais faire, Kay? Maman est totalement dérangée. J'espère que tu fais pas la même chose avec les chats. Quoique, telle mère telle fille.

J'avale ma tasse de thé, appuyant un peu plus la poche de glace sur mon front. J'ai reçu des instructions stricte de la part de mon nouveau professeur préféré.

Astley 10h30 :

J'espère que tu as toujours ta poche de glace. Ce soir dis-moi comment tu te sens, si ça va pas, demain tu travailles pas.

Moi 10h31 :

Oui je l'ai toujours et demain je travaille !

Astley 10h31 :

Que si tu vas bien.

Moi 10h31 :

Je vais bien ! Je te jure !

Il me répond un on verra et je soupir en jetant mon téléphone. Pourquoi j'agis comme si ça me dérangeais ? Mon cœur me trahi en courant dans ma poitrine. Je suis entrain de me laisser bouffer et l'envie d'appeler Thomas se fait de plus en plus grosse. Mais j'ai tout foutu en l'air.

Parce qu'il commençait à s'attacher, tu as fais le bon choix.

Pour une fois, ma traîtresse de conscience a raison.

Pour fuir cette réalité douloureuse, je reprends ma lecture du moment, mais je me surprend à faire référence à certaines choses, certains comportements qu'il a eu.

S'il vient même empoisonné ma lecture aka, mon havre de paix, je suis mal barrée.

Je grogne d'énervement et me replie sur un Disney. Je lance Là-haut et m'enroule dans un plaide, prête à profiter de ma matinée.

KEEP IT A SECRETOù les histoires vivent. Découvrez maintenant