Chapitre 13

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Astley.

Jeudi 02 décembre.

Quoi ?

Je reste contre son corps chaud qui est pressé contre le mien. Pourquoi somme nous comme ça d'ailleurs ? Pourquoi est-ce que je la bloque ainsi avec mon corps ?

Idalia et moi avons définitivement passer une frontière. Je ne sais pas laquelle, mais elle doit être importante vu ce qu'elle vient tout juste de me demander.

Ses yeux verts envoûtent les miens, mais pas complètement, j'ai encore conscience de notre proximité et de mon envie de goûter à ses lèvres...

Ressaisis toi.

- Je...murmure t-elle, je suis désolée. Oublie ça.

- Pourquoi faire une chose pareille ? je demande en chuchotant aussi, mon visage à quelques centimètres du sien.

Je ne sais même pas de quoi je parle. Peut-être que je lui demande pourquoi elle voudrait me faire oublié sa demande ou peut-être que je lui demande pourquoi elle me propose une chose pareille.

Je suis perdu, au moins autant qu'elle l'est par notre proximité.

- Astley...

Je trace de mon pouce sa joue et le contour de ses lèvres.

- Qu'est-ce que tu fais ? soupire t-elle.

- Je ne sais pas... Je ne sais pas pourquoi je fais une chose pareille...

Ses yeux se ferment et je comprend que je dois m'arrêter de suite avant de ne vraiment craquer. C'est pourquoi je me recule, laissant l'air frais passer entre nous. Son dos contre la porte se relâche et je m'arrête au fond de la salle de classe.

Ma respiration se régularise et je vois soudainement Maya, toute heureuse d'annoncer à sa mère que j'ai une petite amie, qui est la même fille qui vient de me proposer d'être son faux petit-ami pour une soirée.

- Il faut aller chercher les enfants, tu t'en occupe ?

- Heu...ouais, j'y vais.

La porte de la salle claque et elle n'est plus là. Je profite des dix minutes qui s'offre à moi pour retirer mes lunettes et m'assoire sur ma chaise de bureau.

Je craque.

Des larmes salées s'écoulent le long de mes joues et même si je tente de les arrêter elles ne le font pas. À ce moment précis mon cœur se brise quand j'entends l'enfant en moi demander sa maman.

Maman...

Non, pas maman. Landon.

Je me lève et sors par la porte arrière, je me retrouve à l'arrière de l'établissement scolaire. Mon téléphone est allumer contre mon oreille sonnant le numéro de mon meilleur ami. J'ai froid, habillé seulement de mon pull mais c'est le cadet de mes soucis, au moins mes larmes ne coulent plus.

- Qu'est-ce qui se passe ? retentit immédiatement sa voix inquiète.

Il sait. Et je sais qu'il sait. Il est dix heure et à cette heure là, habituellement je suis en cours.

KEEP IT A SECRETOù les histoires vivent. Découvrez maintenant