Chapitre 4.

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Idalia.

Lundi 14 Novembre.

Vera débarque dans mon appartement alors que je suis sur le point d'aller au restaurant, pour travailler évidemment.

- Tu comptais me le dire ?! s'ogissille t-elle en me bousculant pour rentrée dans l'habitacle.

Je recule, les sourcils froncés et ferme la porte de mon appartement.

- Je ne vois pas de quoi tu parles et je dois aller bosser...

- Tu as postuler et c'est mon collègue qui vient me l'annoncer ?

- Oh ça...

Un soupir me quitte et je sais que je vais devoir m'expliquer. À vrai dire, y'a rien à dire. J'ai craquée, mes parents m'ont poussée à bout et j'ai décidé de faire ce qui me plaît vraiment. Vera m'avait proposé le post plus tôt dans le week-end alors je n'ai pas réfléchis avant d'appeler et de leurs envoyer mon CV.

Mes parents pensent que je ne trouverai pas de poste stable, c'est ce qu'on va voir !

- Ouais ça ! Tu m'expliques Ida ?

J'hausse les épaules, ne comprenant pas sa réaction.

- C'était pas toi qui voulait absolument que je quitte mon post de serveuse pour ton école maternelle ? lui reprochai-je.

- Si et je suis contente que tu l'aies fait mais...je pensais que tu allais au moins m'en parler avant.

- Vera...je suis une grande fille.

- Je sais, m'assure t-elle en posant ses mains sur mes bras, mais tu n'as personne qui te suis dans ton choix de carrière, alors qu'est-ce qui a fait que tu aies acceptée si vite ?

Je comprends la référence à mes parents et baisse la tête. C'est encore pour eux que je le fais, pour leurs prouver que je ne suis pas une incapable, pour essayer d'obtenir une quelconque attention.

- C'est...dis-je en cherchant mes mots. C'est pas le moment. Je dois aller bosser.

- Idalia !

- Tu veux rester ici ou tu rentres ? répondis-je à la place, ignorant sa question.

Ses bras tombent le long de son corps, s'avouant battus. Elle me demande si, si elle reste, je lui répondrais et je ne sais pas.

Je sais qu'elle ne fera rien qui me fera tombée dans le jugement mais tout de même, que va-t-elle pensée de son amie ? Son regard me convainc et je lui réponds positivement. Ma meilleure amie décide donc de rester dans mon appartement, avec Kay.

Moi, je file au travail, pour ma dernière soirée.

*

Les mains de Thomas se promènent sur mon ventre alors que nos bouches sont liées et que nos salives se mélangent. Je ne ressens rien de plus que le besoin de coucher avec lui. Pas de sentiments, pas de d'amour, pas d'attention, pas de futur. Juste du sexe, de temps en temps quand nous en avons tout les deux besoin.

KEEP IT A SECRETOù les histoires vivent. Découvrez maintenant