Sûr de lui, presque imbu de sa personne, la faire sienne n'est pour lui qu'une simple formalité après tout il en a l'habitude.
Elle, c'est un radar, une sentinelle et elle sait d'emblée qu'elle ne veut rien avoir à faire avec lui.
Il insistera, pers...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
- C'est ce qu'on verra
S'il croit que je me contenterai d'obéir docilement il peut toujours courir.
- Très bien dit-il en continuant à s'avancer avec mon trolley tandis que mon agacement se fait de plus en plus grand
Évaluant le contenu de mon trolley, je me rassure en me disant que mon pc est avec moi ; je rebrousse alors chemin afin de prendre le bus dans l'autre sens tout en réalisant avec agacement que je vais devoir m'acheter un nouveau trolley ainsi que d'autres vêtements ; des dépenses que j'étais loin d'avoir prévu.
Ironiquement, le bus cette fois se gare moins de deux minutes après que j'aie rejoins l'abribus et mon irritation face à ce qui vient de se passer est toujours autant importante. Comment un homme peut-il agir de la sorte ? Confisquer mon trolley parce que je ne souhaite pas rester en sa compagnie ... C'est complètement absurde ... Comment mon séjour a-t-il pu en seulement trois jours à ce point se transformer en enfer ? A quoi lui serviront mes vêtements ? Il a peut-être l'intention de les revendre ou au pire de les offrir à ses écervelées.
Après avoir acheté mon titre de transport, je prends place près de la fenêtre et observe les immeubles défiler. On peut difficilement faire pire comme début de journée ; quoiqu'il en soit après avoir fait l'acquisition d'un nouveau trolley, je m'adonne à l'exercice de son remplissage, profitant de cette tâche rébarbative pour acheter des souvenirs pour mon entourage puis, sur les coups de dix-huit heures je dîne avant de me mettre à la recherche d'un hôtel où je passerai les trois prochains jours.
Plus de deux heures après que ma douche soit prise, je reçois un appel de mon Ours.
- Allô ?
- Comment s'est passée ta journée princesse ?
- Comment dire ? Je n'ai plus mon trolley dis-je de but en blanc
Autant mettre les pieds dans le plat tout de suite. Cet être vivant ne perd rien pour attendre. Je suis d'ailleurs toujours autant sidérée par son comportement.
- Tu t'es fait cambrioler ? S'alarme-t-il
- Non ... C'est lui qui me l'a pris. La rage que j'ai contre lui est profonde
- Je ne comprends pas, qui lui ? S'étonne-t-il
- Le con avec qui je devais déjeuner tout à l'heure ! Ce crétin-
- Tu as couché avec lui ? Se ferme-t-il
- QUOI ? NON ! M'offusque-je Je t'ai dit que tu pouvais me faire confiance pourquoi tu me prêtes ces intentions alors que je t'ai pourtant dit que je ne voulais plus être en relation avec qui que ce soit Georges ?
- J'en suis soulagé je voulais juste m'assurer que tu n'aies pas fait de bêtise
- Je ne peux pas en faire alors que je te l'ai promis ! Non mais tu t'entends parler ? Dis-je vexée
