Sûr de lui, presque imbu de sa personne, la faire sienne n'est pour lui qu'une simple formalité après tout il en a l'habitude.
Elle, c'est un radar, une sentinelle et elle sait d'emblée qu'elle ne veut rien avoir à faire avec lui.
Il insistera, pers...
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C'est la chose la plus folle qu'on m'ait jamais dite. Pourquoi je devrais rester là à ne rien faire et la regarder se faire prendre ? Je ne suis pas aussi fou ! Vu sa carrure, s'il m'entravait je ne pourrais pas facilement me défaire et c'est agaçant.
Merde je me sens bander de nouveau.
[° POINT DE VUE DE NAËLLE °]
Pour qui se prend-il ? N'est-ce pas lui qui m'a assuré qu'il disparaîtrait concrètement de ma vie si je lui donnais ce qu'il voulait ? Je dois reconnaître m'être longuement demandé pourquoi j'avais cédé ; cet homme est d'un profond désintérêt.
A ce moment là, psychologiquement parlant j'y étais peut-être propice ; c'était même peut-être aussi parce que j'avais tout simplement besoin de sexe, que j'étais en manque même si je ne m'attendais absolument pas à ça. Si des accrocs s'insèrent dans ma routine je m'en débarrasse et les évacue au maximum en usant divers moyens comme ne pas se confronter à la situation gênante et pour y parvenir, tout, je dis bien tout est requis même si ça implique de faire ce que je viens de faire ... Lui proposer limite de me voir me faire prendre pour le faire redescendre sur terre.
Naëlle je trouve que tu exagères parfois. Tu dis des choses puis penses après et tu t'étonnes d'avoir des problèmes plus tard, surtout avec ce type de personne.
D'un autre côté j'étais certaine qu'il ne respecterait pas ce qu'il avait dit mais ce marché, c'est lui qui a voulu le passer.
Je reconnais cependant n'avoir pas été très polie, je ne lui ai ni souhaité la Bonne Année, ni dis bonsoir d'ailleurs quel bonsoir ? Bref, connaissant le personnage, il aurait démarré une interminable logorrhée verbale et je n'avais clairement pas envie de subir ses mots d'ailleurs que m'aurait-il dit qui n'ait pas trait au sexe ou à ce qui s'en rapproche ? Il l'a fait ; n'a pas cessé piailler et de babiller comme un gosse de trois ans en recherche d'attention mais frère c'est gênant !
J'ai déjà payé de mon corps d'ailleurs c'est bien qu'il l'ait reconnu lui aussi alors je ne veux pas qu'il s'approche de moi, de ma vie ou de mon entourage ; je n'ai d'ailleurs jamais été aussi ravie d'avoir mon propre espace, mon chez moi. Il ne saura pas où j'habite si jamais il reprend sa surveillance à Puteaux. Il ne sait pas non plus ce que je fais en ce moment ce qui est une bonne chose et pour finir, même si à ce moment là j'étais contre cette idée, je suis plutôt soulagée d'avoir une voiture puisqu'il aura du mal à me suivre comme ça ; je demanderai d'ailleurs au Romantique de faire un truc pour moi ; on n'est jamais trop prudent parce que je n'en n'avais pas l'air mais l'entendre a mis tous mes sens en alerte.
Je savais qu'il était gonflé mais pas autant quand même ; qu'il aille jusqu'à dire à Carl qu'il m'a prise, qu'il parle aussi crûment et qu'il se permette même de me retenir parce qu'il a besoin, pervers de son état, que je lui dise qu'il est meilleur sexuellement n'a fait que confirmer qu'il a un problème, que c'est pathologique et qu'il a clairement besoin d'être suivi. Carl heureusement m'a vraiment sauvé la mise sur ce coup là et je lutte pour endormir mon hypocondrie qui lentement se réveille parce que ce connard m'a poussé à l'embrasser.
