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Nous avons passé la nuit dans cette pièce dans les souterrains si on peut appeler ça dormir et avons brutalement été réveillés par ces hommes

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Nous avons passé la nuit dans cette pièce dans les souterrains si on peut appeler ça dormir et avons brutalement été réveillés par ces hommes. 

Ça y est, c'est le moment.

L'un des colosses y entre, nous torche, s'avance vers nous et m'attire violemment à lui ; la douceur dont ils ont fait preuve hier a complètement disparue. Alors que je me fais entraîner par ce molosse, je comprends que je serai la première à me faire tuer, la première à devoir subir le châtiment de Lombardi et étrangement je suis plutôt calme le sachant. Le molosse a beau me bousculer et me brutaliser, je reste focus sur mon objectif qui est de garder la tête haute et d'accueillir ce moment dignement.

Au détour des multiples virages et escaliers, nous nous retrouvons de nouveau dans ce séjour et portant mon regard sur la fenêtre, je remarque qu'il fait encore noir ... Le soleil ne se lève jamais ici ou quoi ? Il me conduit avec hargne et empressement à l'étage ; jamais deux sans trois évidemment ce serait trop beau puis m'immobilise devant cette porte. J'entends la voix de Lombardi de l'autre côté ; il semble souffrir encore ... C'est normal de souffrir quand on s'est fait arracher le pénis et qu'on sait qu'on va devoir pisser dans une poche pour le restant de ses jours pour cette raison. Molosse ouvre la porte et mes yeux tombent sur lui adossé à la tête de lit capitonnée en similicuir noir, la couette lui recouvrant les jambes jusqu'à la taille ; je note la présence de deux hommes ne ressemblant pas le moins du monde à ses molosses ; ils dégagent une sale aura ; l'un deux a une cicatrice sur toute la longueur de la joue droite, du menton et du cou, l'autre a plusieurs tatouages au visage ; je note aussi la présence de six autres de ses Molosses se tenant de part et d'autre du lit de cet ordure en plus de celui qui m'a conduit ici. 

On reste zen et on respire 

- Tù aurais pù travailler pour moi negra dit-t-il avec son fort accent italien yé t'ai épargné et toi tu mi mordi

- Vous m'avez épargné parce que vous vouliez me violer mais vous ai-je une seule fois donné mon consentement ? Je ne pense pas

- Les petites negre comme toi sont touyours consententes

- Nope. Je ne le suis pas et je ne le serai jamais ni avec vous ni avec aucun d'entre vous

Me regardant avec mépris il continue

- Comme yé t'ai l'ai dit, tù aurais pù travailler pour moi, il tuo italiano è piuttosto buono, tù as un caractère di merda et tù n'as pas freddo aux yeux negra

- Travailler pour vous ? Ne me faites pas rire. Même si c'était le dernier job sur terre, je n'accepterai pas

Ça pue trop la mafia cette histoire. 

- Yé été bon avec toi, yé t'ai nourri et yé t'ai même fait prendre una doccia et c'est comme ça que tu mé remercies negra ?

- Donc c'est parce que vous m'avez nourri que j'aurais dû vous laisser me prendre ? Vous m'avez dit que j'étais un élément perturbateur pour l'un de vos hommes et quand je vous demande de me donner son nom, vous restez aussi muet qu'une carpe. Je vais finir par croire qu'il n'y a aucun homme que je distrais et que vous m'avez fait enlever simplement pour satisfaire vos désirs et vos pulsions Mr Lombardi. Seulement, le monde ne tourne pas autour de vous, ce n'est pas parce que vous voulez une chose qu'elle doit forcément vous revenir

ᴜɴ ɪɴᴀᴛᴛᴇɴᴅᴜ ʀᴇᴠɪʀᴇᴍᴇɴᴛ - ʙᴇɢɪɴɴɪɴɢꜱOù les histoires vivent. Découvrez maintenant