Chapitre 7

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« Doucement poupée »

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-Haa! ; soupirait encore Malika

Son qui me parvenu directement mais étant trop amusée par ses plaintes sonnores, je ne bronchai point, maintenant mes yeux dans le roman que je lisais.

La journée de Samedi, s'écoulait petit à petit et j'eus tout le temps de la sentir puisque je n'avais pas travaillé aujourd'hui.

Carole m'avait appelé inquiète de ne pas me voir retourner au restaurant et pour justifier mon absence j'avais raconté une histoire comme quoi je serais tombée avec mon vélo et aurais reçu l'aide d'un bon samaritain qui m'aurait conduit chez lui.

Oui, une histoire parfaitement tirée par les cheveux, mais qui marcha puisqu'elle me gratifia même de toute la journée de Samedi et du Dimanche pour me reposer.

J'avais gagné le gros lot...

Ainsi j'avais passé toute cette journée avec Malika, chez moi.

Elle aussi ayant eût droit à la même excuse bidon. Comme on pouvait l'imaginer, aussi perspicace qu'elle était, Malika ne m'avait pas crû à cent pour cent, mais elle n'insista pas plus. Et je l'en remerciais intérieurement.

Je ne me voyais pas expliquer que j'avais risqué ma vie pour un inconnu. Que je m'étais mêlée à une bagarre en sachant pertinemment que mon intervention s'avérerait veine, en vue de mon manque de force.

Heureusement, que mon bandage était sur mon ventre et que je pouvais le cacher avec mes vêtements.

« Haaa »

Un sourire s'étira sur mes lèvres en entendant les exclamations de mon amie, allongée sur le lit avec moi dans le inverse, avec la tête du côté du pied du lit, mais continuai à faire comme si de rien n'était. Le nez dans le roman que j'avais fini de lire depuis un bon moment.

« Qu'on s'ennuie ! »; s'écria t-elle

Une fille aussi hyperactive comme Malika, ça ne m'étonne pas qu'un jour qualifié de jour de repos, rime avec, monotonie pour elle.

« Em'»

- Hum; fis-je l'air lointaine

- Em'

- Hum

- Emma !

- Oui Malika ; ris-je

« On est sur le même lit tu sais, je t'entends »

- On dirait pas ; objecta t-elle

« Ça fait des heures que je t'appelle »

- Désolée, pourquoi tu m'appellais ?; feignis-je

Elle se redressa pour se mettre en tailleur sur le lit.

- Tu ne t'ennuie pas ici à ne rien faire ?; souflla t-elle

- Tu "surfais sur le net" non ?; dis-je employant les mots qu'elle avait utilisé ce matin quand elle ne s'ennuyait pas encore et riait à gorge déployée devant son téléphone comme une folle

Ce que Malika veut Dieu veutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant