Ce que Malika veut Dieu veut

Chapitre 46

« A tes ordres babygirl »
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Lavande ou camomille ?

Un débat ardu se tenait dans ma tête.

La lavande avec ses affirmations soutenus avait le dont de déstabiliser la camomille qui ne se laissait pour autant pas faire et contre-attaquait avec hargne.

La lavande avait des arguments des plus convaincants mais la camomille assurait ne pas avoir dit son dernier mot.

Au bout du compte, pour mettre fin à ce duel qui ne faisait que me provoquer des céphalées, je pris la crème pour bébé à la lavande ce qui clôturait à merveille mes courses. Mon panier cadeau était au complet.

Quoiqu'on était jamais trop prudent.

Une dernière inspection sur mon papier se fit pour une vérification définitive sur la concordance entre l'ensemble des articles que je devais prendre et ceux dans mon panier actuellement.

Couches pour bébé: affirmatif

Lingettes: affirmatif

Une crème pour le change : affirmatif

bougies parfumées : affirmatif

Chocolats : affirmatif

Tout y était.

Mon passage à la caisse se fit rapide alors je sortis rejoindre Gina qui m'attendait sur le parking.

- Alors, qu'est-ce que tu as trouvé ?; l'interrogeai-je sur sa course à elle

- Un bouquin sur les raisons de ne jamais tomber enceinte et un autre sur la maternité ; révéla t-elle visiblement fière au regard de son sourire

- Donne moi celui sur la maternité s'il te plaît

Il rejoigna les autres articles dans le panier.

- Et celui là ?; questionna t-elle

- Tu le fais exprès hein Gina ; devinai-je en détectant son sourire en coin

- Quoi ? Il faut se cultiver dans la vie ; avança t-elle

- Cultives toi alors ; rétorquai-je avant de grimper dans la voiture, une fois le panier posé à l'arrière

- Aucun sens de l'humour ; maugréait-elle dans le siège passager

Les yeux au ciel, j'optai pour l'ignorance.

- J'ai parlé avec Malika hier; changeai-je de sujet

- A propos de son paternel ?

- Oui

- Alors ?

- Elle a dit que je devais l'appeler "cousine" maintenant ; déclarai-je la scène se rejouant dans ma tête

- Bien ; lâcha Gina

- Comment ça bien ?; m'étranglai-je

« Ça veut rien dire »

- Bah si, vous êtes cousine, son paternel c'est ton oncle ; rétorqua t-elle naturellement

- Et ça ne te fait rien ?

- Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ?

Nous arrivâmes à un feu tricolore viré au rouge, je m'arrêtai.

- Dis moi ce que tu sais ; exigeai-je tournée vers elle

Sans bouger la tête, elle me lança un regard, le sourcil arqué.