Ce que Malika veut Dieu veut

Chapitre 9

« Kylie !»

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- T'es pas croyable Phil ; riais-je à la blague pas du tout drôle que venait de faire Philippe

Mais il était tellement à fond dans sa blague que ce fut tout son investissement inutile qui me m'amusa.

- Arrête de te moquer de moi ; boudait-il

C'était plus fort que moi.

Nous étions Samedi, soit exactement une semaine après l'histoire à la boîte de nuit.

Rien que d'y repenser, ça me rappellait les yeux oripilés de Malika lorsqu'elle m'avait vu approcher.

Elle était devant la boîte de nuit, accompagnée des trois autres filles qui vraisemblablement avaient été de véritables sangsues toute la soirée.

Elle s'était littéralement jeter sur moi.

Je découvris une Malika angoissée, anxieuse et morte d'inquiétude.

Elle était au bord de la syncope du fait de ma soudaine disparition donc ne s'était pas privée de me réprimander à mon arrivée.

On aurait dit une maman qui grondait sa fille désobéissante, mais je l'avais laisser se défouler sur moi parce que je savais qu'elle avait raison.

Même si je n'avais pas fait exprès de disparaitre sans laisser de traces, je me devais aussi d'assumer mes responsabilités.

Les trois autres aussi s'étaient mises à commenter, mais je mis les sons qu'elles produisaient en mode off dans mon oreille.

Leur hypocrisie me passaient par dessus le corps.

Ainsi après s'être libérée de ses tensions, sur moi qui je cite " lui avait fait frôler la crise cardiaque à un si jeune âge", Malika n'oublia pas de me demander où est-ce que j'avais passé la nuit.

Et c'est là que les choses se sont compliquées.

Comment lui avouer que je m'étais laisser saouler par un type, inconnu, qui soit dit en passant s'était étrangement volatilisé après m'avoir fait ingurgiter cette substance.

Que je m'étais retrouver chez un garçon sans même m'en rendre compte ?

Je ne pouvais pas lui dire ça, alors j'avais invité que je m'étais endormie quelque part dans un coin de la boîte.

Malika continua à me poser des questions, visiblement pas convaincue mais je trouvais toujours des excuses logiques à inventer, et elle finit par laisser tomber.

Même si elle paraissait un peu mitigée.

J'avais l'impression d'être devenue une menteuse professionnelle tellement j'inventais des bobards ces derniers jours...

Il fallait que ça cesse. Le pire c'est qu'il s'agissait toujours de scary eyes, Justin...

Ça faisait bizarre de connaître son prénom maintenant...