Un retour dans le temps

Chapitre XXII

Je perds conscience et me réveille dans un endroit sombre couche sur le sol.

- LOSSE ! criais-je pour avoir de la lumière. RITA !!

Personne ne me répondait. Je me lève et avance un petit peu mais aussitôt une lumière m'éblouie les yeux. Je mets mes mains sur eux pour me cacher de cette lumière.

Après mettre habituer à la lumière, je descends la main les yeux demi ouvert. Je vois un homme assis sur un fauteuil la tête baissée lisant un livre à la main et une lampe éclaire une partie de son visage.

- Excusez-moi, savez-vous où nous sommes ? en m'approchant de lui prudemment. Monsieur ? ne le voyant pas répondre.

Il lève enfin la tête à mon appel. C'est moi.

- Oui Erick. Fermant son bouquin avec force pour montre son ennuie

- Oui mais...

- tu veux savoir pourquoi t'es là. Il termine en me coupant la parole. En bien mon cher le fait que tu as traverse le temps pour réécrire le monde alors cela m'a créé. Ton alter ego, ton toi de cette époque parce que t'as pas fait du début à la fin mais qu'une partie comme un film l'a ou il termine mais pas vraiment la fin pour les personnages. Bon bref ce que je veux dire c'est que quand tu es retourne chez Losse j'ai vécu à la place.

- Donc tu n'es pas vraiment moi. Mais un remplaçant.

- Non, je suis bien toi mais d'une existence parallèle qui vit en toi.

- Bon peu importe où est Losse ou Rita ?

- Ils ne viendront pas tu n'es pas dans leur lieu ou le bureau de Losse mais dans ton subconscient.

- Qui veut dire ?

- Que t'es dans ta tête.

- JE SAIS !? abrège.

- Qu'avec ton retour dans notre époque et le fait que tu n'as pas vécu ce qui c'est passe durant ce temps...

- Oui, oui. Plus court.

- On est deux à posséder le corps.

- En d'autres mots, je souffre de personnalités multiples. Cela veut dire que les maux de tête et les trous de mémoire sont à cause de toi !? m'énervais-je en réalisant la maladie. 

 Je m'avance de très mauvais humeur pour lui mettre une, mais avant que je puisse. Il se lève pour me faire face.

- Tu le ressentiras aussi ! dit-il pour m'arrêter

- Peu importe cela t'apprendra. En le frappant tout de même.

A peine mis que je me sens quelqu'un m'en mettre une aussi je suis sur le sol et lui aussi notre main sur notre joue frappée.

 - je t'avais prévenu. Me reproche tout en se massant la joue.

Je ne l'occupe pas et me relève et lui donne un autre coup. Je ne fais pas attraction de ma douleur et la colère demeure en moi. Je regrette un peu qu'il soit moi et que je ne puisse lui donner un coup sans que cela me frappe aussi.

- Ça t'apprendra à prendre ma place. Lui lançais-je

- Wow, ça fait mal putain !! dit-il en essuyant le sang au coin de sa bouche.

- Comment est-ce que je sors de là ? en le regardant.

- Tu veux déjà partir ? demande-t-il ironiquement.

- Tu veux un autre coup ? lui montrant mon poing.

- T'es un masochiste !! s'écrie-il en se reculant pour éviter.

- Tu agis comme si tu ne le savais pas et puis je ne suis pas masochiste mais plutôt sadique. Lui dis-je avec un sourire diabolique qui veut dire que je peux continuer.

- Bon peu importe, tu ne peux pas sortir d'ici. En se levant et s'asseyant sur le fauteuil.

- Comment ça !? m'étonnais-je

- Oui, tu t'es suicide et pour ton cas ou plutôt notre cas cela ne fait pas longtemps. je t'ai amené ici car tu te débattais trop et moi je veux passer de l'autre côté. Une noirceur apparait dans ses yeux.

- Pourquoi ? tu ne veux pas vivre ? m'exclamais-je Je peux comprendre pour moi. C'est une action normale pour moi. Me justifiais-je.

- T'es sur ? me souriant Je sens que je suffoque dans cette vie, il n'y a que souffrance que douleur les moments de joies sont passagères parfois le malheur l'emporte sur la joie. Explique-t-il avec une voix tremblante qu'on peut ressentir sa tristesse sans échappatoire que la mort.

- Qu'est-ce qui c'est passe ? en m'asseyant par terre pour mieux comprendre.

 « Même si j'ai été malheureux dans ma vie. Je n'ai jamais souhaité la mort. Qu'est-ce qui a bien pu arriver dans cette vie ? »

                                                                                                                                                        A suivre