chapitre XX

149 6 0
                                    

C'est Allen.

Je me décrispe et me tourne pour lui répondre.

- À ce que je vois tu brises toujours mes moments. Dis-je en me sentais agacer par son comportement envers moi.

Il me regarde surpris.

" qu'est-ce que j'ai dit de mal?"

Je le regarde avec incompréhension.

- tu te souviens de moi.

'' oh merde!!!! La boulette!?!?" en me mordant la langue d'avoir parlé

- oui et?? Dis-je

- toujours sur la défensive.

Je ne lui répond pas et me tourne pour regarder les fleurs.

"C'est toujours aussi beau. Dommage que ce lieu n'est plus qu'un souvenir"

Je sens mon visage trempé. Je passe mes mains pour essuyer l'eau que je sens mais ce n'est pas quelqu'un qui m'a jeté de l'eau. Ce sont mes larmes j'ai trop retenu ma tristesse et mon corps ne le supporte plus alors il se libère, et je ne fais rien pour l'arrêter.

Je veux qu'il tombe je veux les laisser couler je veux évacuer cette douleur que j'ai dans le cur en me recoquilant sur moi même. J'en ai marre.

- ERICK !? Entendais-je une voix que je reconnais que trop bien.

Je me tourne aussitôt pour le voir. Lui le mec que j'aime tant.

"oui, je l'aime au plus profond de mon âme et je crois que je l'aimerai toujours. Mais, à la fin, a quoi bon ? " pensais-je pendant qu'il s'avançait devant moi

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demande-t-il en passant ces doigts pour essuyer mes larmes. Dis moi. En me voyant garder le silence. Tu peux tous me dire.

- À quoi bon ? En retirant ces mains de mon visage.

Il me regarde surpris et s'assois à côté de moi.

- C'est vrai tu ne me connais pas parfois un inconnu convient le mieux à dire ces problèmes. Tu sais ? En regardant le jardin

- oui, un inconnu. Murmurais-je

- exact. En me faisant un sourire forcé

- mais tu ne l'ai pas. En me levant.

Je sens son regard sur moi. Et quand je marchais pour entre dans la maison. Il m'attrapais la main.

- Tu te souviens de moi !? Demande-t-il en me retournant pour le regardant. Hein !? En me tenant les épaules.

" je ne fais que boulette sous boulette !? " en paniquant mais ne laisse rien passer. " oui je sais je vais le prendre pour un con"

Je penche la tête sur le côté et le regarde avec incompréhension.

- Répond j'ai bien entendu ? Sa prise se resserra sur mes épaules sur moi.

Et surtout j'ai encore ce foutu mal de tête. Je le repousse et me prend la tête entre les mains.

- Ferme la putain !? Cris-je

Je sens son regard mais je me tourne et rentre dans la maison tant bien que mal. Je remonte dans notre lit et je me couche.

" il faut vraiment que je m'en aille de là."  Sur cette dernière pensée je m'endors.

Quand j'ouvre à nouveau les yeux c'est le matin et j'ai un sacré mal de tête comme si j'avais bu des litres d'alcool hier. Je suis sûr de n'avoir pas touché une goutte.

Je tourne la tête par réflexe et là je vois John couché à côté de moi sur le lit. Cette réalité m'a frappé en pleine figure.

" je ne devrais pas être sur ce lit et dans cette maison. Comment j'ai fait pour venir jusqu'ici !? "

Je sors du lit et laisse mes pensées derrière pour chercher de l'aspirine pour mes maux de tête.

À peine les draps ouverts que John se met à bouger.

- Reste au lit. En passant son bras sur mon torse m'obligeant à me recoucher aussitôt.

Ce qui provoque plus mes maux. Je le repousse assez méchamment pour sortir j'ai pas la patience pour quoi que ce soit je dois trouver des aspirines. Je sens son regard sur moi, je n'y fais pas attention et ouvre le premier tiroir qui ce présente à moi ensuite un autre et ainsi de suite.

La boîte d'aspirine n'était nul part dans la chambre quand je vais dans la salle de bain pour regarder.

- qu'est-ce que tu cherches ?  Demande enfin John

- Aspirine. Murmurais-je sans me retourner

- ils sont là. Dit-il en dirigeant son index comme direction.

- Tu pouvais pas le dire plus tôt ! En me retournant subitement me créant plus de mal que de bien. Passe-les moi. Il ne bouge pas et me regarde. John putain !

- Répond d'abord, est-ce que tu te souviens de moi ? En secouant la boîte pour que je le vois.

" putain s'il veut jouer à ça. On va jouer."

- oui. Et tu veux savoir ce que je m'en souviens ?  Dis-je.

Il secoue la tête positivement

"Il va pleurer je le sens." un sourire aux lèvres en m'asseyant parterre

En bien tu es qu'un sale brute qui m'a brutalisé pendant de longue année. En fonçant les sourcils en me rappellant de cette période. Je sens une colère montée en moi. Mais putain c'était la galère et tu ne m'a même pas laissé un jour de repos. C'est pourquoi quand tu m'as dit que tu m'aimais j'ai juste trouvé la bonne opportunité de te rendre ta méchante envers moi. "Faux je voulais tous simplement me débarrasser de cette foutue boucle." Et après une semaine à ne pas te voir je fus aux anges. "faux" 

Après je crois c'est tout. Maintenant l'aspirine. En le voyant la tête baissée au bord des larmes. J'ai pas voulu continuer.

Il me lance la boîte et sort en courant de la chambre.

" je pense que je suis allé un peu trop loin. Bon peut importe."

Je le laisse s'enfuir. Je prend l'aspirine pour en boire un cachet mais j'ai remarqué que mon mal de tête avait aussi disparu.

Un retour dans le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant