Mes yeux se fermes tout seul alors que je lutte de toute mes forces. Ça fait deux mois que je travail au resto et je suis exténuée. Mes jambes me font atrocement souffrir mais j'ai gagné en muscles, je le sens. Mes mollets sont devenus du béton. Et à force de porter des commandes, j'ai les bras qui ne pendouille plus, ils sont fermes et tonique.
Je suis devenue amie avec les filles et les barmans ainsi que Joé le pauvre comi du tirant Dean. Je ne vois ce dernier que très rarement et ça me va très bien. Il me donne la cher de poule quand je le croise. Ses grands yeux marrons me fixe comme si voulait me turer, littéralement. Je crois qu'une fois, il a essayé de me faire un petit sourire mais ça m'a fait plus peur qu'autre chose. Et il l'a très bien vue et a ricaner quand je suis partie, tribuchent dans mes propres pieds. Me faire peur est un très bon divertissement pour lui, j'ai l'impression.Un coup de coude de Jas me sort de mes pensées.
"-Qu'est ce que tu fais Esmée ?
Je froncé les sourcils comme simple réponse.
-Le cours est terminée.
Mes yeux font le tours de la salle. Tout le monde est en train de partir. Je soupire et range mes affaires. Il me faudrait une journée toute entière de sommeil.
-Tu viens à la maison ce soir ? Me demande Jas en souriant tout en carressent mon bras nu.
-Tu sais très bien que je travail ce soir.
-Mais après tu pourrais venir me voir.
-Ecoute Jas, je suis claqué. Je vais directement aller me coucher après le travail.
-On se vois de moins en moins.
-Je me rattraperais.Le petit ami me juge du regard avant de lever les yeux au ciel.
-C'est pas les bons à rien qui travaille là bas qui t'occupe l'esprit j'espère ? Car Bella fréquente un de ces type d'après les rumeurs.
-Non, ne t'inquiètes et ce ne sont pas des bons à rien, Seth et Stefan sont diplômés pour leur travail. Et Camille aussi.
-Ça ne doit pas être trop compliqué.Je me sent devenir pâle. Il m'énerve à toujours se sentir supérieure aux autres. On dirait ma mère, ça doit être pour ça qu'ils s'entendent bien, c'est deux de là. Toujours à rabaisser ceux qui n'ont pas un niveau d'études supérieures. Ce qui est assez ironique pour ma mère vu le milieu dans laquelle elle évolue.
Les diplômes ne font pas tout.-Bon, j'y vais . Sinon, je vais être en retard. A demain !
Je me retourne pour partir mais il me retiens par le bras. Je l'interroge du regard.
-Tu ne m'embrasse plus maintenant ?
Je lui lance un sourire avant de lui déposer un petit bisou sur ces lèvres et de filer à la voiture. Entre les bouchons, la fatigue et mon mal de crâne qui arrive, je sent que la soirée va être longue. Et le fait que je ne puisse pas faire une grasse matinée demain me déprime déjà. Je dois être prête pour 8h30 demain pour un brunch avec mes parents, les parents de Jas et lui même. Et je n'en est absolument pas envie, tout ce que je veux c'est dormir. Juste dormir. Je suis épuisé mais je ne peux pas abandonner.
Mon père est fière de moi, ma mère moins. Mais la fierté que je vois dans les yeux de mon père me réchauffe le cœur. Je le trouve tellement... Changer en l'espace de quelques mois. Je ne sais pas quel a était le déclenchement. Peut être la crise de la cinquantaine.Je me gare, laissent mon téléphone dans la voiture. Je n'ai plus de batterie et j'ai oublié mon chargeur. J'espère que ma poisse de la journée est fini.
Je me change avec les filles et découvre que Jane ne sera pas présente ce soir donc nous devons nous partager ses tables. Elle est cloué au lit. La poisse va donc me suivre toute la journée..
Je me nettoie le visage, saluent les filles qui partent. Mon visage fait vraiment peur, j'ai des cernes violacés de trois kilomètres de long et ma peau et encore plus pâle que d'habitude. Je soupire en ferment mon casier et de sortir. Mon lit m'attend.
Il fait un froid de canard dehors, l'hiver arrive a grand pas.
J'allume le contact et allumé directement le chauffage mais rien ne vient. Je fronce les sourcils et essaie de démarrer plusieurs fois le moteur mais rien ne se passe.
Je tape sur le volent en jurent.Ce n'est vraiment pas ma journée !
J'essaie encore et encore à deux doigts de pleurer avant de laisser tomber ma tête sur le volent.
Comment vais-je faire ?
Je n'ai plus de batterie et je ne connais aucun numéro par coeur mise appart le mien. Rentrer à pieds va me prendre au moins une heure !Un bruit sur la vitre me fait sursauter. Mes yeux tombes sur une paire de yeux qui me donne la chair de poule. Je me redresse doucement avant d'ouvrir la porte. Il la tire en arrière et pose son avant bras dessus.
"-Elle ne veux plus démarrer ? Me demande t'il en tirent sur sa cigarette.
Je secoue la tête de gauche à droite. C'est très rare qu'on entende le son de sa voix aussi calme. On l'entend seulement grogner des ordres à son pauvre comi ou lui hurler dessus.
-Je ne suis pas mécano mais je peux te ramener si tu veux. A cette heure là, certaines rues regorges de toxico en manque par ici.
-Sur ta moto ?
-Desolée, j'ai oublié ma licorne magique.Je cligne plusieurs fois des paupières. Il a donc de l'humour.
-Je ne suis jamais monter sur une moto... Je... Je ne suis pas à l'aise avec la vitesse.
-Si c'est ta première fois, j'irai doucement ne t'inquiètes pas. Sourit-il narquoisement en me donnent son casque."Je ne réponds rien à sa blague connotation sexuelle et attrape mon téléphone pour l'enfermer dans mon manteau.
Je le suis jusqu'à son engin avant qu'il ne me demande de l'attende pour aller chercher son casque de secours. Je mets le casque sur ma tête, le serre mais il est quand même trop grand. Je pris intérieurement pour ne pas qu'on est d'accident.Le brun revient très vite, grimpe sur la moto et je fais de même. Je lui indique mon adresse mais lui demande de me laisser deux rues plus bas. Mes parents vont faire une crise cardiaque si ils me voient descendre d'une moto.
Je m'accroche à cette dernière mais à peine a t'il démarrer que mes bras s'agrippent à sa taille comme une censsue, collent mon corps au sien. Tout mon corps tremble. Je sent le vent geler contre ma peau et mon coeur bat à toute vitesse. Je sais qu'il le fait exprès de rouler vite. Jouent avec ma peur.Au bout d'une dizaine de minutes, nous arrivons à une rue de chez moi. Il coupe le moteur et je descends comme je peux de la moto. Je vois ses yeux de lever en l'air alors que je manque de tomber. J'enlève le casque, je sent mes cheveux partir de mes fidèles tresses. Je lui tant son casque alors que j'allais le remercier une voiture attire mon regard et par réflexe je me cache à l'aide du corps puissant de Dean qui a le réflexe de tourner la tête mais je le rattrape par la visière. Son regard se pose sur son rétro pour voir ce qu'il ce passe derrière nous, je fais de même.