Je soupire, laissant mon dos glisser sur le siège. Bella me jette un coup d'oeil. Est ce que je veux vraiment devenir avocate ? J'ai l'impression que ce désir est si loin maintenant, que ce n'était peut-être pas le mien finalement...
Mon doigt redessine machinalement le dessin encré sur ma peau situé sur mon poignet. Plus le temps passe, plus je me fais habiller de tatouages. Je ne suis plus couverte de vêtements mais couverte de tatouages.
Je vérifie encore une fois mon téléphone. C'est aujourd'hui qu'à lieu le jugement et je n'ai aucune nouvelle de sa part. Je stresse depuis que je me suis levé ce matin, je suis encore plus stressée que Dean. Sa chambre est prête, elle n'attend plus qu'elle. J'ai même laissé ma voiture à Dean , on ne sais jamais.
Je suis la première sortie de la salle à la fin de la journée. Je pars t'elle une voleuse ne disant en revoir à personne. Je repère ma voiture au loin. Dean à ouvert la fenêtre, le bras accoudé, fument sa cigarette dans labitecle. Il sait qu'il n'a pas le droit de fumer dans ma voiture. Ça à du mal ce passer...
Je monte du côté du mort. Il ne me jette même pas un regard, jette sa clope et démarre. Il ne prend pas la direction de chez lui. Le brun stop la voiture devant le lac Monty. J'en frisonne quand je regarde l'eau. Le corps d'une femme a était retrouvé il y a quelques années ici. Ils n'ont jamais retrouvé sa tête et le tueur. Un frisson me travers le corps tout entier quand je suis Dean du regard alors qu'il s'adosse au capot du véhicule.
Est si il voulait me tuer ? Non, je divague. Je respire un bon coup et sort à mon tour pour prendre place à côté de lui, nos corps se frôles. Mais je ne pense qu'à cette pauvre femme.
Son regard sur moi me brûle et j'ose enfin le regarder. Un mini sourire prend place sur son doux visage. Ce petit sourire moqueur qu'il prend quand il ce fou de moi.
"-Tu va me tuer ?
Ses yeux s'ouvrent en grands avant d'éclater de rire.
-Mais qu'est ce que tu raconte ?
-Le corps d'une femme a était retrouvé ici...
-Ah merde, je ne savais pas. Du coup, c'est mort pour que je te prenne sur le capot de la voiture ?
Mes joues rougissent toujours quand il parle crûment même si j'adore au fond de moi.
-Ca veux dire qu'ils ont acceptés de te donner la garde de Noa ?
Il secoue la tête de haute en bas. J'explose de joie et saute dans ses bras, plaquent ses lèvres contre les miennes, nos dents se claquent. Ses mains agrippent mon postérieure et je le sent sourire. Le brun gémi "Oh mon amour..." Entre deux baisé ce qui provoque de long frisson sur toute ma peau, me donnent des chatouillement dans mon bas ventre et une sensation inexplicable à mon cœur.
-Quand va tu l'as chercher ? Je demande en posent mon front contre le sien.
-Vendredi prochain.
Soudainement une pensée me fait pâlir. Ça veux t'il que je parte ? Ça serait normal après tout. Elle est sa fille et il a un an à rattraper avec elle.
Ses yeux sont fermés, sa main caresse ma joue. Il est magnifique. C'est trois petits mots sont aux bords de mes lèvres...
-Je t'aime Esmée...
-Quoi ?
Des paupières s'ouvrent, trouvent mon regard. J'ai l'impression d'être au bord du précipice. J'ai chaud. J'ai froid. Mon coeur a loupé un battement pour en suite palpiter à mille à l'heure.
-Bordel, je t'aime Esmée.
Je rigole s'entend une larme faire son chemin sur la joue.
-Je t'aime aussi, tellement Dean..."
Il me sourit un instant avant de se jeter contre les lèvres.
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"-Je ne veux plus être avocate maman.
Ça y est, c'est dit.
Ma mère que je n'ai pas vue depuis trois mois me regarde perplexe.
-Il ne te reste que deux années. Ça serait dommage de tout gâcher maintenant.
Je soupire, elle ne veut rien entendre comme d'habitude. Je la sens examiner mes tatouages qui sont à sa vue. Étonnamment papa me dit qu'il l'ait aime bien. Lui me soutient dans mon nouveau projet, Carole aussi. Elle est sympa.
-Je n'ai plus envie d'être avocate.
-Qui t'a mit ça dans la tête ? Encore ce garçon ?
Je commence à me lever, agacé mais elle me retient par la main.
-Excuse-moi, rassit toi s'il te plaît.
-Pourquoi faire maman ? C'est une discussion à sens unique. Tu ne comprends pas que je ne suis plus ta toute petite fille qui dit Amen à tout. Je veux être moi. Puis j'ai un truc à faire. En revoir maman.''
Je me libére de sa poigne et pars sens même me retourner. Je sais qu'il faudra du temps avec ma mère. Elle ne peut pas changer du jour au lendemain et accepter que je ne sois plus sous sa coupe, que je fasse mon propre chemin et que je décide par moi-même.
Après quelques minutes de route, je toque à la porte verte. Le pré -ado de Carole, Gabriel m'ouvre la porte. J'entends les cris enjouées de la petite terreur brune. La nounou était malade ce matin. Mon père avec qui j'étais au téléphone quand on l'a su à directement dit qu'il allait prendre son après midi pour la garder. Dean travail et j'avais un rendez-vous avant d'aller voir ma mère. Je m'avance et apprécie le spectacle devant moi. Noa marche beaucoup mieux, elle court maintenant. Sa bouche est barbouillé de chocolat. La couette que je lui avais faite ce matin à disparue dans une autre couette beaucoup moins jolie et en pagaille. Mon père n'a jamais était doué pour me coiffer quand j'étais petite. Je peux voir ses petites mains pleines de feutres ainsi que des petites tâches sur ses vêtement. Elle a du bien s'amuser et ne pas faire la sieste.
Mon père le remarque et me sourit.
"-Regarde qui est déjà venu te chercher ?
Noa tourne la tête et se met à crier me courent dans les bras.
-Mais dit donc, tu as mangé du chocolat toi. Papa ne vas pas être content.
-Papy. Elle s'écrit en le montrent du doigt.
Je cligne plusieurs fois des paupières, surprise de ce qu'elle vient de dire. Je regarde mon père qui hausse les épaules l'air innocent.
Ce petit surnom me fait chaud au cœur. Mon père s'entend très bien avec Dean. Maintenant pour lui, Noa et son père font partie de la famille. On commence a formé une famille, bancal mais une famille.
Je reste un peu avec mon paternel avant de partir direction de centre commercial. Il faut des nouvelles chaussures pour cette demoiselle.
Alors que je fais des bruits de fusée avec les baskets lumineuses pour faire rire la petite tête brune, je remarque une fille un peu plus âgée que moi nous fixer avec deux de ses copines. La honte ! Je me sens rougir de gêne sous le regard intense de la blonde. Quand je paye les articles, je me rends compte que son regard n'est pas sur nous mais sur Noa. Instinctivement, je la prends dans mes bras pour la porter. Que nous veut-elle ?
