"-Alors ça a donné quoi ? Me demande Dean faisant à manger.
-Mon rendez-vous ou ma mère ?
-Commence par le pire.
-Ma mère ne comprends toujours rien.
-Comment ça ?
-Comme d'habitude, elle reste buté. Je lui explique que j'aimerai changer de filière, elle fait la sourde oreille. J'ai l'impression de louper ma vie quand elle me regarde.
-Il lui faut du temps pour accepter.
-Mon père, lui me soutient.
-Ce n'est pas le même caractère.
-Hum...
-Et ton rendez-vous ?
-Soit j'attends septembre soit je fais un apprentissage.
-Ca pourrais être une bonne idée l'apprentissage. Et comme ça tu serai tout le temps avec moi.
-Hum. Je réponds simplement, regardent Noa jouer sur le tapis.
-Qu'est ce qu'il y a Esmée ? Depuis que vous êtes rentrés, tu es ailleurs.
-As quoi ressemble sa mère ? Je demande en me retournant vers lui.
Ses sourcil se fronces.
-Sa génitrice, tu veux dire.
-Peu importe. A quoi elle ressemble ?
-Quelqu'un est venu vous voir ?
-Qu'est ce que je devrais savoir Dean ? Qu'est ce que tu me caches ?
Il lève simplement les épaules en guise de réponse avant d'éteindre la plaque de cuisson. Je le regarde servir les assiettes. Les muscles de ses épaules sont tendus et ses gestes son brusque. Il est énervé.
-Dean.
-C'est ce que cette salope est venu te voir ? Il gronde, jette la poêle dans l'évier.
Il lance un regard à sa fille, vérifient qu'elle n'ait pas eu peur. Mais elle continue de jouer tranquillement avec ses petites voitures.
-Qu'est ce que je devrais savoir ?
Le brun soupire passent une main sur son visage.
-Elle a essayé de me contacter sur les réseaux pour voir Noa.
Mon cœur loupe un battement et un sentiment de jalousie me foudroie. Pas par rapport à Dean car je sais qu'elle n'était rien pour lui mais par rapport à sa fille. Ce sentiment est complexe, je ne serais pas le décrire exactement. Mais je ne veux pas qu'elle voit la petite tête brune. Je l'a considère comme ma propre fille. Elle fait partie de ma vie maintenant. C'est sûrement égoïste mais je ne veux pas qu'elle entre dans la vie de Noa.
-Qu'est ce que tu lui as dis ?
-Simplement qu'elle a perdu le droit de la voir quand elle l'a abandonné et renoncé à ses droits parentaux. Elle ne fera plus jamais partie de sa vie
-Elle peux faire un recours ?
-Non, elle ne peux pas. La loi est stricte à ce sujet.
Un vague de soulagement me fait du bien. Un bras coloré et musclé m'emporte contre lui. Son parfum me fait voyager et son baisé me fait frissonner.
-Elle n'a jamais rien représenté que ce soit pour moi ou pour Noa. Elle n'a jamais était sa mère. Elle est simplement la raté qui a mit au monde ma fille et qui l'a ensuite abandonner sans même me prévenir. Elle nous a gâché un an de nos vies, elle ne mérite pas le pardon ni même de rencontrer Noa.
-Et si Noa veux rencontrer sa mère quand elle grandira ? Je demande à contre coeur.
-Ca sera a elle d'en décider."
Je soupire dans ses bras chaud. C'est égoïste de ne pas vouloir qu'elle rencontre la personne qui l'a garder neuf mois dans son ventre et qui l'a mise au monde ?
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J'attrape le doigt du brun qui dort paisiblement pour déverrouiller son téléphone. Je fais partir la petite voix de ma tête qui me hurle que c'est mal et sort discrètement de la chambre pour m'enfermer dans la salle d'eau. Chose ridicule car si il se réveil, il sera pertinemment que c'est moi qui ait piqué son téléphone et il se doutera pourquoi.
Rien sur Facebook. J'ouvre la page pro de Dean.
Ilona, c'est elle. Je l'a reconnaîtrai entre mille.
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Ilona
Salut, Dean. J'ai su que tu as récupéré la garde de Noa. Comment va t'elle ? Elle a dû tellement grandir...
Dean
Qu'est ce que ça peux te foutre ?
Ilona
Écoute, je sais que j'aurais du te prévenir et je m'en veux terriblement. J'ai paniqué, je ne savais pas quoi faire. J'avais peur de ta réaction, regarde toi.
Dean
Tellement paniqué qu'à l'époque, tu as aussi oublié de me répondre. J'en est rien a faire de tes excuses, tu n'ai rien pour nous mise à part une sombre merde.
Ilona
Et tu pense que ta petite bourgeoise va lui faire office de mère ? Noa est ma fille que tu le veuille ou non. Elle est mon sang.
Dean
Tu n'ai pas sa mère, seulement sa génitrice met toi bien ça dans le crâne. Ne t'avise pas de t'approcher de ma fille ou d'Esmée.
Ilona
Sinon quoi ?
Dean
Je te colle une plainte au cul, connasse. Avec mesure d'éloignement pour le bien de ma fille. Tu as renoncé à tes droits parentaux, n'oublie pas ça. Je ferai tout pour que tu ne d'approcher pas d'elles.
Ilona
Mesure d'éloignement carrément. Tu es timbré ! En quel honneur ?
Dean
En quel honneur ? Au simple fait que tu as laissé un nouveau née seul pendant des heures pour sortir pauvre idiote ! Que tu es un danger pour ma fille ! J'ai les messages que tu as envoyé à tes "copines" ou tu leur disais à quel point tu avais envie de fracasser la tête de Noa contre un mur, que tu te trompé dans les doses de biberons, que tu ne changer pas ses couches par flemme ! Ou que tu l'as laisser pleurer parce que tu avais la flemme de te lever. Que tu regretter de l'avoir eu car tu avais pris du poids, que tu aurais dû avorter ou la laisser à l'hôpital ! Pauvre garce égoïste ! Essai de t'approcher de Noa, je te jure que ça va mal se passer pour toi !
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Oh mon dieu. Elle a vraiment fait subir ça à Noa ? Mes doigts se sont serrés contre le téléphone tellement que la colère est monté en moi. Comment peut on faire ça à un bébé ? A un petit hêtre sans défense...
Je quitte la conversation essayent de reprendre mes esprits.
Qu'elle garce bordel !
J'ouvre la porte et tombe nez à nez avec le brun qui a les bras croisés. Il me jauge du regard.
"-Tu m'aurais demandé, je t'aurais montré la conversation. Déclare t'il en me tendent sa main.
Je lève les épaules, déposent son cellulaire dans sa paume. Je n'ose pas le regarder dans les yeux, je crois que je vais fondre en larmes. J'ai si mal pour Noa.
-Je... Elle a vraiment fait ça ? Je demande la voix tremblante.
-C'est du passé, elle est en sécurité maintenant...
Je me mors la lèvre, retenant mes larmes.
-Esmée...
Je lève les yeux vers lui, j'essaie de lui lancer un petit sourire qui doit ressembler à une grimace.
-Noa va bien maintenant.
-Hum.
Je me jette dans ses bras chauds. Il embrasse comme à son habitude le haut de mon crâne. Ses mains glisse sur mon dos jusqu'à simisser sous mon short et empoigner mes fesses nues me faisant frisonner. Ses lèvres naviges entre mon coup et mon épaule accentuent la chaleur de mon corps. Son érection commence à ce faire sentir contre le bas de mon ventre.
-Ca sera toujours toi Esmée. Toi, rien que toi...Tout ira pour le mieux maintenant. Je te le promets."
Je gémi à ses mots. Ses lèvres viennent à la rencontre des miennes.
