Chapitre 23

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Je toque, toujours en larmes à la porte. Il ne faut pas longtemps pour quelle ne s'ouvre.

"-Esmée ?

Son gros bras m'attire contre lui, tenant dans l'autre sa fille qui vient me caresser mes cheveux de ses petites mains.

-Qui t'a fait du mal ? Demande Dean la voix haineuse.
-Tu as récupéré Noa ?
-J'ai une l'autorisation de la récupérer pour fêter Noël. Rentre.
-Non profite d'elle, ne t'inquiète pas.

J'essaie de me détacher de lui mais sa force me tire dans son appartement.

-Vient, j'allais commander des pizzas.
-Des pizzas pour Noël ? Je demande en ricanant.
-Meilleure repas au monde.
-Comment fais tu pour rester si musclé ?
-J'ai pas mal de temps libre le matin. Dit il me posent sa fille au sol qui se dandine jusqu'à ses jouets.

Je regarde l'appartement, un sapin de Noël à peine décoré est posé dans un coin de la pièce.

-J'ai été l'acheté hier. Il fait un peu pitié.
-C'est le moment avec ta fille qui compte, l'année prochaine tu pourras décoré vraiment avec elle. Elle sera plus grande et ça l'amusera. Je parle en attrapent la petite tête brune qui m'attrape par le pantalon. Coucou toi.

Elle rigole et touche mon visage de ses mains chaudes avant de m'agripper par le coup pour me faire un câlin. Je fais la moue malgré moi regardent son père qui me sourit tendrement.

-Je crois que papa devrait te changer. Je déclare en l'a redonnant à son père qui rigole.
-Ouais. Commande les pizzas en attendant."

Je secoue la tête positivement, feuillete le prospectus puis passe commande. Dean me fait sursauter quand il revient. Je ne peux m'empêcher de sourire en le regardant faire le biberon à Noa qui baille, la tête contre son épaule, un pyjama tout rose sur elle et sa petite choupette sur le haut de sa tête. Il me prévient qu'il va la coucher.

Dean revient au même moment où je réceptionne la nourriture. On s'installe sur le canapé prennent chacun une part.

"-Tu es sur une bonne vois si ils commencent à te la laisser.
-J'ai trouvé un appartement assez grand pour l'accueillir.
-C'est vrai ? Mais c'est génial ! Tu déménage quand ?
-Dans un peu plus d'un mois. J'ai... J'ai fait ce que tu m'as dis, j'ai monté un dossier que j'ai présenté à plusieurs banques.
-Et ça à donné quoi ?
-Une banque accepte de me suivre mais avec moins de budget que j'ai demandé. Je visite un local demain. C'est pas dans le centre ville comme je l'aurai voulu mais j'ai pas trop le choix. C'est le seul dans mes moyens.
-C'est génial Dean, franchement.
-Et toi alors ? Tu me laisses des jours sans nouvelles, sans me répondre et tu débarques en pleurs chez moi, en chaussons avec un simple débardeur sur le dos.

Je laisse tomber ma croûte de pizza dans la boîte en soupirent.

-Et je pensais que chez les riches à chaques fêtes vous deviez avoir une tenue tirée à quatre épingles.
-Ça l'est logiquement, je n'avais pas envie.
-Tu t'es encore pris de tête avec tes vieux ?
-Pour faire simple ma mère préfère croire Jas le gendre parfait que sa propre fille.
-Tu t'es remise avec lui ?
-Non, c'est un enfoiré de première. Je critique en laissant tomber ma tête sur son épaule. Je ne veux plus jamais la voir. Et mon père a eu le culot de ramener sa blonde.
-Serieux ? Rigole t'il.
-Oui mais elle était invisible. Personne ne lui adresse la parole, elle n'est pas assez importante dans leur monde.
-Tu en as parlé avec ton père ?
-Non.
-Si il est heureux avec elle et qu'il quitte ta mère. Que ferais-tu ?
-Que veux que je fasse ? Il est assez grand pour savoir quoi faire. C'est le mensonge que je ne tolère pas et la ramener sous le même toit que ma mère... Puis je suis qui pour le juger au final ?
-Comment ça ?
-Il sait passer des choses entre nous alors j'étais encore avec Jas. Je ne vaux pas mieux une lui...
-C'est pas la même chose. Tu ne peux pas nier que c'était comme une évidence toi et moi. On sais directement attirés comme des aiment. Il y a des choses dans la vie qui arrivent et qu'on ne peut pas esquiver.
-Tu es bien philosophique ce soir.

-Qu'est ce que tu veux ? Finit-il par me demander après quelques minutes de silence.
-Comment ça ?
-Qu'est ce que tu veux de moi ? Oui, j'ai étais un connard, je l'ai vu l'autre connard ouvrir la porte. Et je m'excuse, je n'aurais pas dû. Mais je ne veux pas que tu reste des jours sans me parler et que tu reviennes comme une rose parce que quelque chose ne va plus dans ta vie Esmée. Il faut que tu te décide. J'ai passé l'âge des gamineries. Soit tu veux de moi, vraiment de moi soit tu tire un trait. Je tiens vraiment à toi, je me suis attaché à toi. Si tu veux rester, tu es là bien venue chez moi le temps que tu veux. Ça ne me dérange pas de voir ton visage tous les matins et de te prendre dans mon lit tous les soirs ou même sur la table de la cuisine, sur le canapé, dans la douche ou même dans l'assesseur si tu veux, je m'en fou. Mais il faut que tu sois prête à prendre les mêmes risques que moi.
-Quels risques ?
-De tomber amoureuse et d'avoir mal.

Je sens son regard insistant sur moi que j'ose après des secondes interminables soutenir.

-Et si ça finit mal ? Je demande la voix tremblante.
-On se détestera alors, mais on aura peut-être vécu la plus belle histoire de toute notre vie ou peut-être la plus horrible mais je n'aurai aucun regret car je te veux Esmée.
-Moi aussi, je te veux Dean."

Ses lèvres fondent sur les miennes pour me faire grimper sur lui. Qu'est ce qu'il m'a manqué. Je me retrouve vite torse nue gémissent à cause de sa bouche sur la poitrine jusqu'à ce que des pleurs nous séparent.

"-Desolée. Murmure t'il."

Je lui sourit et hausse les épaules pour lui montrer que ce n'est pas grave et me décale pour qu'il puisse ce lever. Ce qu'il fait pour se diriger dans la chambre. Je remets rapidement mon débardeur et le dirige à mon tour dans cette pièce. Mon cœur explose de joie devant cette scène : Dean en train de chanter avec sa fille dans les bras faisant dandiner son doudou. Je ne me fais aucun doute, c'est le plus formidable papa.

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