Ptit con !

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1 semaine après...
Après les visites...

Assise sur mon lit, je fixe la fenêtre dans le vide.
La porte s'ouvre et se ferme, je sursaute légèrement.
Mes yeux se pose sur Florian, il a les yeux rouges et il est blanc.
Il m'adresse pas un regard et part dans la salle de bain où il ferme la porte.
Qu'est ce qui c'est passé ? Une larme roule sur ma joue en silence.
Je l'essuie et me lève de mon lit pour aller vers la salle de bain.
Je toque à la porte mais pas de réponse alors je rentre et ma respiration s'accélère quand je vois Florian allongé par terre sans réaction.
Les souvenirs et la situation s'en mêle entre eux...
Je me précipite sur Florian et le secoue...

(« Souvenir »)

Moi : Florian !
« Moi : papa ! »

Il a aucune réaction.
Je continue de le secouer comme je peux.

Moi : Oh Florian répond moi !
« Moi : papa ? Réveille toi (dis je en donnant des petits coups sur les jambes de mon papa qui se balance... ) »

Ma respiration s'accélère.
Je panique...et si comme mon père il ne se réveillait pas...
Non Florian tu dois te réveiller en plus tu n'as rien pris.

Moi : hein tu n'as rien pris ?

Je regarde les boites de médicaments autour de moi et tombe sur une en particulier.
C'est pas possible.

Moi : petit con !
« Moi : bouge papa... »

Soit j'appelle une infirmière mais elle va le mettre dans une autre chambre encore plus surveillé, soit je m'en occupe et ça restera entre nous.
Je réfléchi pas, attrape une bassine, essaye comme je peux d'assoir Florian contre moi.
J'essaye de le faire vomir, une fois, deux fois et au bout de la troisième il se réveille d'un coup et vomis le contenue de son estomac dans la bassine.
Je respire un coup.
« Moi : papa est un ange... »
Les larmes dévalent mes joues, Florian tousse légèrement avant de reprendre ses esprits.
Je me sors de derrière lui et prend la bassine pour la nettoyer sans rien lui dire.
Je range la bassine après ça et repart dans la chambre en fermant la porte derrière avant de m'écrouler complètement en larmes.
Je pensais pas que c'était possible de voir deux personnes se suicider dans une vie.
J'entends la porte s'ouvrir et deux bras m'entourer la taille.
Je me tourne et le prend dans mes bras en le serrant fort.
Personne ne parle juste notre câlin parle de lui même.
Il parle de la peur, de l'attachement important qu'il y a eu entre nous en peu de temps...

Moi : refait plus jamais petit con !

Florian : je te le promets...merci beaucoup Isis...

Je me sors de ses bras et le regarde dans les yeux.

Moi : pourquoi tu as fait ça ?

Florian : et toi pourquoi tu as pas appelé une infirmière ?

Il essuie une larme en me regardant.

Moi : parce que sinon elle allait te changer de chambre pour que tu sois plus surveillé mais change pas de sujet pourquoi tu as fait ça ?

Florian : mon frère est venu me voir et le faite de pas pouvoir rentrer avec lui m'a angoissé et j'ai eu l'impression d'être dans une prison et que j'en sortirai pas et que le seul moyen d'en sortir c'était celle là...

Je lui mets une claque derrière la tête, il lâche un aïe et me regarde en se frottant le crâne.

Moi : pardon j'essayais de remettre en place t'es neurones

Il rigole légèrement et moi aussi.
On se regarde pendant un petit moment avant qu'une infirmière entre dans la chambre nous faisant sursauter.

Infirmière : Une chambre vient de se libérer donc on peut vous séparer alors Prevos tu viens avec moi

Mon sourire disparaît.

Moi : non

L'infirmière arque un sourcil en me regardant.

Infirmière : ouh mais si

Moi : non il m'a pas fait de mal et je lui ai pas fait de mal on est en capacité de rester dans la même chambre sans vous manquer de respect

Infirmière : mais vous êtes sur ?

Moi : avec votre accord oui

Infirmière : bon et bah oui d'accord je vais déplacer une autre personne

Et puis elle quitte la pièce sans rien ajouter.
Je me tourne vers Florian et on explose de rire.

Florian : donc tu l'as vraiment envoyer se faire foutre

J'acquiesce en me calmant.
Je reprends mon sérieux.

Moi : déjà qu'on est pas bien mais si en plus on doit nous enlever ce qui nous fait tenir

Et c'est là ce que je me rends compte de ce que j'ai dit.

Florian : attend quoi ?

Moi : euh oublie

Je baisse la tête légèrement.

Florian : non...

Moi : tu sais j'ai jamais eu d'amis ou à chaque fois que j'arrivais à en avoir on me laissé tomber tu vois...j'ai jamais parlé a personne comme je t'ai parlé à toi donc ouais forcément je me suis attaché à toi...

Florian me sourit légèrement.

Florian : je me confie difficilement aussi et ouais je tiens à toi aussi et croit moi j'exprime très mal mes sentiments

Je rigole légèrement.

Moi : si tu tiens à moi essaye de ne pas te donner la mort s'il te plaît

Florian : et toi te fait plus vomir

Je regarde Florian en me triturant les doigts.

Moi : je promets d'essayer...

Il sourit et me prend dans ses bras.

Florian : on va s'en sortir moi je te le dis...

....

Ma raison de vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant