Des restes...

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22h30.

Florian a loué pour deux semaines une petite cabane au bord du bassin rien que pour tout les deux, c'est trop mignon.
Se soir on a pris des pizzas qu'on a mangé sur la plage malgré le froid puis la fatigue nous a très vite gagné alors on est parti se coucher.
Florian contre moi, il me sert dans ses bras.
Je suis bien et je finis par m'endormir dans ses bras.

....
3h du matin.

Je bouge légèrement dans le lit, je me réveille en grognant légèrement mais je n'ouvre pas les yeux pour autant.
Je cherche les bras de Florian pour me glisser dedans et me rendormir calmement mais je ne les trouve pas.
Mes yeux s'ouvrent d'un coup et cherche mon copain dans toute la pièce mais il n'y est pas.
Un frisson de peur me parcours.
Je sors de mon lit et de la chambre puis le cherche dans notre petite cabane en bois de vacances.
Mes yeux se posent sur la porte de la salle de bain.
Elle est fermée mais de la lumière sort par le bas de la porte.

Moi : Florian ?

Dis je doucement mais aucune réponse.
Ma respiration commence à s'accélérer et ma gorge commence à ce nouer.

Moi : Florian ?

Toujours aucune réponse.
Je toque à la porte de la salle de bain.

Moi : Florian ?

Toujours aucune réponse seulement l'eau de la douche qui coule se fait entendre.
Les images s'entremêlent et je m'inquiètes de plus en plus.

Moi : FLORIAN OUVRE !

Hurlais-je d'un coup en tapant la porte.
Et je me revois enfant...

Moi : PUTAIN FLORIAN !

Les larmes coulent sur mon visage et ma respiration est difficile.
Je me mets à taper super fort sur la porte de la salle de bain.
J'ai très peur même si on est guéri on peut rechuter très vite et je l'aime trop pour le perdre.
C'est ma raison de vivre.
D'un coup la porte de la salle de bain s'ouvre, Florian apparaît à celle ci avec une serviette de bain autour de la taille.
Les larmes de soulagement prennent places sur mon visage.

Florian : mon coeur qu'est ce qui se passe ?

Dit il en me prenant dans ses bras.

Moi : j'ai cru que..que tu avais rechuté je suis désolé...

Il ressert ses bras autour de ma taille.

Florian : mais non j'ai juste pris une douche parce que j'avais chaud et que j'étais pas bien mon coeur

Je me sens soulagé et rassurée.
Il me lâche et pose ses mains sur mon visage.
Il sèche mes larmes avec ses pouces, un petit frisson me parcours.

Florian : je vais bien, je suis bien avec toi et j'ai pas envie que ça s'arrête d'accord

Son regard est rassurant et sa voix est apaisante.
J'acquiesce en séchant la larme qui vient de couler.
Je renifle légèrement en le regardant.

Moi : moi non plus je veux pas que ça s'arrête

Florian : je vais bien Isis

J'acquiesce et le reprend dans mes bras, il ressert ses bras.
Il me berce légèrement comme une enfant pour me calmer ce qui me fait sourire.

Moi : moi aussi je vais bien

Dis je toujours dans ses bras.

Florian : a l'avenir je fermerais pas à clé d'accord ?

J'acquiesce en sortant de ses bras.

Moi : merci

Florian : c'est normal et puis ce qui est encore plus normal c'est que tu es des réactions comme ça encore, je vois bien que tu as l'impression de pas aller mieux mais crois moi que si

Il a raison.

Moi : oui tu as raison

Florian : j'ai toujours raison

Un petite rire s'échappe de ma bouche.
Il dépose un rapide bisous sur mes lèvres, bien trop rapide à mon goût.
Je pose ma main dans sa nuque et l'embrasse amoureusement.
Il approfondie le bisous et pose ses mains sur mon bassin.
Je frissonne et lui aussi.
On finit par se décoller.

Florian : je mets un caleçon et j'arrive

Il me fait un clin d'œil en repartant dans la salle de bain et moi je repars dans la chambre, le ventre rempli de papillons.
J'arrive dans la chambre en souriant bêtement puis m'allonge dans le lit.
Mon copain arrive rapidement et se couche à côté de moi en me regardant.

Florian : pourquoi tu souris comme ça ?

Je me tourne et plante mon regard dans celui de mon copain.

Moi : parce que si on m'avait dit il y a quelques mois de ça que je serais avec toi et heureuse je crois que je me serais jamais cru

Un petit rire s'échappe de ma bouche.
Il pose sa main sur ma joue ce qui me fait frissonner.

Florian : si on m'avait dit il y a quelques mois que je serais avec une fille qui est là pour moi et pas Bigflo je l'aurais jamais cru aussi

Il sourit en me regardant.
Je souris aussi en le regardant.

Moi : je t'aime

Dis je en chuchotant et toujours en souriant.
Il pose doucement ces lèvres sur les miennes.
Je souris contre ses lèvres.

Florian : moi aussi

Dit il doucement en se séparant de mes lèvres.
On se regarde dans les yeux pendant quelques secondes qui paraissent des minutes.
La fatigue nous gagne assez rapidement,
Florian prend ma main dans la sienne sans rien dire.
On finit par tomber dans les bras de Morphée.
Ne part jamais...
Tu es ma raison de vivre...

....

Ma raison de vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant