En pause

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9h30.

Le café coule dans ma tasse.
Mes yeux fixent l'océan à travers la fenêtre.
La machine à café se stop, j'attrape un pull de Florian que je mets avant de prendre ma tasse de café dans mes mains.
Je prends un plaid avec ma main libre et sort à l'extérieur de la cabane.
Un frisson de froid me parcours mais un sourire apparaît sur mon visage.
Je m'assois sur un banc qui est sur la petite terrasse de la cabane.
Je mets le plaid sur moi et prend une gorgée de mon café.
La chaleur du café me fait du bien, l'air de la marée aussi.
Je fixe les va et vient de l'eau, l'eau commence à descendre.
Ce matin je pense à rien, je souris et profite de ce magnifique paysage qui s'offre à moi.
J'entends la porte de la cabane s'ouvrir et se fermer.
Je tourne la tête vers celle ci et sourit à mon copain qui à encore des petits yeux endormis et les cheveux en pétard.
Il tremble légèrement de froid en me regardant.
Il tient une tasse de café dans ses mains.

Florian : ça va ? Tu as pas froid ?

Moi : non vient

Dis je en tapotant la place à côté de moi.
Il vient s'assoir et je donne un bout de plaid, il se met dessous et me regarde.
Il dispose un léger bisous sur mes lèvres et pose sa tête sur mon épaule.

Florian : c'est vrai qu'on est bien ici

Moi : ouais

Dis je doucement.
Un long silence mais un silence apaisant s'installe entre nous.
D'un coup un bruit de moteur nous fait tout les deux sursauter.
Soudain un tracteur passe sur la plage devant notre cabane.
On le regarde tout les deux allez vers la mer alors que c'est marée basse.
Il se dirige vers les piquets qui montre un parc à huîtres.
Mais ça fait du bruit, un autre tracteur passe pour aller un peu plus loin.

Moi : et ouais

Flo : ouais

Moi : y a des gens qui bossent

Un petit rire s'échappe de ma bouche.

Flo : ouais mais pour le coup ils m'ont bien réveillé

Il rigole légèrement à son tour.
Je me lève du banc et on rentre tout les deux dans la cabane.
Je récupère la tasse de mon copain et lave nos deux tasses.
Je sens Florian passer ses mains autour de ma taille.
Je frissonne légèrement.
Il dépose un bisous dans mon cou, un autre frisson me parcours.
Je me tourne en le regardant et en souriant.

Moi : et si on faisait du vélo aujourd'hui ?

D'abord il me regarde en souriant puis son sourire s'échappe.

Florian : mais les gens vont me reconnaître

Je pose mes mains dans le cou de Florian qui frissonne légèrement.
Il me regarde avec un regard doux et amoureux.

Moi : il y a encore école pour les petits et je pense que les seuls qu'on verra seront les locaux et apparemment ce matin ils sont sur leurs tracteurs

Florian : tu as sûrement raison

Moi : j'ai toujours raison

Dis je en posant doucement mes lèvres sur celle de Florian.
Il approfondie le bisous.
Après quelques minutes on se lâche et je lui mets une petite claque sur les fesses.

Moi : allez va te préparer la star internationale

Il rigole légèrement et il part dans la chambre où je le rejoins quelques minutes après pour me changer également.

....

On sort de chez le loueur avec deux vélos, on monte dessus et on part tout les deux ensemble dans les rues du Capferret.
Ça fait tellement du bien.
Je jette un œil à mon copain de temps en temps qui a le sourire aux lèvres, je souris aussi.
Au bout d'un moment on arrive en bas d'une dune de sable.

Florian : t'as les antivols ?

J'acquiesce et lui donne le siens.
Il attache son vélo à la barrière et je fais de même.
On monte la dune tout les deux sans rien dire, dans un silence apaisant.
Mais au bout d'un moment, je rigole quand je vois mon copain au bout de sa vie.

Moi : allez mon coeur on y est presque

Il me regarde en tirant la langue ce qui me fait encore plus rire.
Au bout d'un moment on finit par arriver en haut de la dune.
Je reste debout et fixe l'océan et ces vagues.
Les va et vient de l'eau et le son me détende.
Florian prend ma main dans la sienne et la caresse avec son pouce.
Je souris discrètement et pose ma tête sur son épaule.

Florian : Je t'aime Isis

Je retire ma tête de son épaule et le regarde en souriant doucement.

Moi : moi aussi je t'aime Florian

Je dépose un léger bisous sur sa joue avant de poser à nouveau ma tête sur son épaule.
On fixe tout les deux l'océan dans un silence apaisant.
C'est un moment hors du temps.
Une pause...

....

Ma raison de vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant