En silence, je sors de ma chambre, je ferme la porte sans faire de bruit et marche sur la pointe des pieds jusqu'à la bibliothèque.
Je me cache derrière une étagère et essaye de retenir mes larmes qui avait cessés de couler.
Des questions se baladent dans ma tête...
Est ce qu'il va venir ?
Est ce qu'il pensait vraiment ce qu'il disait ?
Est ce qu'il m'aime ?
Est ce que j'ai encore donné ma confiance pour qu'on me la rende en morceaux ?
J'entends la porte s'ouvrir et se fermer, je sors de derrière l'étagère.
Mes yeux tombent sur Florian qui me cherche, un sentiment de soulagement qui se traduit par des larmes m'envahît.
Les yeux de Florian tombent dans les miens et je le prends tout de suite dans mes bras.
Il me sert fort dans ses bras et je pose ma tête dans son puis je laisse les larmes couler...Florian : pourquoi tu te mets dans cet état ?
Je me retire de ses bras et le regarde, il pose ses mains sur mes joues et me regarde dans les yeux.
Moi : je suis désolé j'ai peur...
Florian : eh moi je partirais pas c'est promis
Il a su.
Juste en me regardant dans les yeux, il a compris.
Je pose mes lèvres sur les siennes, il approfondit le bisous.
Il lâche mes lèvres pour me reprendre dans ses bras.
D'un coup une infirmière entre dans la pièce, on sursaute tout les deux en se séparant.
On attrape tout les deux un livre et on fait semblant de lire.Infirmière : qu'est ce que vous faites ici ?
On pose nos livres sur les étagères et on regarde l'infirmière avec un air un petit peu coupable.
Florian : on lisait des livres
Infirmière : mais oui bien sûr bon allez tout les deux dans votre chambre
Elle secoue la tête en souriant.
Je pars vers ma chambre mais elle me rattrape avant que je rentre dans celle ci.Infirmière : pourquoi vous êtes pas dans la chambre avec Mr Ordonez ?
Moi : une infirmière m'a demandé de changer de chambre
Infirmière : elle a pas le droit, c'est pas si simple bon prends tes affaires et vient avec moi
Discrètement je souris, je prends mes affaires et suis l'infirmière dans le couloir de l'hôpital.
Elle ouvre la porte de la chambre et ferme derrière moi.
Florian me regarde sans comprendre et moi j'explose de rire.Moi : l'infirmière avait pas le droit de me mettre dans une autre chambre
Dis je en me calmant.
Florian se précipite vers moi en souriant.Florian : c'est génial !
Je me tourne vers la porte et fait un doigt d'honneur.
Moi : va te faire voir
Florian : ça faisait longtemps
Il rigole légèrement et se tourne à nouveau vers moi.
On rigole tout les deux puis je range mes affaires.
Florian s'allonge dans son lit et moi je vais dans la salle de bain.
A travers le miroir, je fixe mon reflet en tremblant légèrement.
D'un coup une nausée me prend et je vomis l'entièreté de mon repas de se soir.
Oui c'était des légumes donc oui j'ai mangé.
Je m'essuie la bouche et tire la chasse d'eau.
Je m'assois à côté des toilettes et repli mes genoux contre ma poitrine en respirant lentement.Moi : c'est pas gagné...
J'essuie la larme qui vient de glisser sur ma joue.
Je veux sortir d'ici...
J'ai l'impression d'être un hamster enfermé dans une cage dont c'est le maître qui choisi quand il peut sortir de celle ci.
Ici le maître c'est le psychologue...
Je relève la tête et tombe dans le regard de Florian.Florian : baisse pas les bras
Son regard est humide et de l'eau s'accumule dans ses yeux.
Moi : toi non plus
Je me lève non sans mal et me rattrape au mur en sentant un petit vertige me prendre, vertige sûrement dû à la nausée.
Je le reprends rapidement et m'approche de Florian.
Je lui prends les mains avec les miennes, il ressert sa prise sur mes mains.Moi : je te promets de pas baisser les bras
Une autre larme perle sur ma joue, je regarde Florian qui me regarde avec un regard intense, avec beaucoup d'amour.
Florian : je te le promets aussi
Une larme roule sur sa joue, je détache une main de la sienne et essuie la larme avec mon pouce.
Il me prend dans ses bras et me sert fort, je fais de même en fermant les yeux.
Je me sens tellement apaisée dans ses bras.Florian : je me sens si bien dans t'es bras, j'ai pas envie de te lâcher...
Moi : alors me lâche pas...
....
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Ma raison de vivre
FanfictionIsis avait 18ans, lui en avait 20. On les appelaient les ombres...