Chapitre 24

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Bâton-Rouge, Louisiane, treize février, 21 heures 21,

Deux semaines se sont encore écoulées et pour marquer leur premier mois de travail en équipe, l'hiver n'a pas fini de se déchaîner, tout comme le vent qui hurle sa puissance, et ce duo forme le début d'une tempête de neige.

— C'est la troisième fois que tu m'fais l'coup, s'agace Magda, au naturel, en posant son sac sur son lit, alors que Ash ferme la porte de leur chambre double.

— Ça pas ma faute, réplique-t-il en jetant le sien sur son pieu. Si t'avais pas raté ton coup au billard, on aurait eu de quoi s'payer deux piaules ! ajoute-t-il en enlevant son blouson.

— Ce coup était impossible ! feule-t-elle en retirant son manteau.

— C'était faisable, mais t'as fait la gueule toute la journée parce que t'as dû être toi, feule-t-il en retirant son pull et ses grolles.

— La faute à qui ? s'emporte-t-elle en s'approchant de lui, pour mieux retirer son propre pull et ses bottes.

— C'était pour rire, réplique-t-il en jetant son t-shirt pour déboutonner son jeans.

— Pour rire ? hurle-t-elle avant de retirer son skinny. T'as shampouiné toutes mes perruques pour rire ? clame-t-elle furieuse en jetant son soutif au sol.

— C'est pas c'que j'ai fait, j'les ai seulement foutues sous la flotte, précise-t-il avant de retirer son calbute. Tu m'as trop saoulé hier soir, affirme-t-il. J'ai voulu t'jouer un sale coup, sourit-il.

— Mais t'as quel âge ? grogne-t-elle en retirant sa culotte. À cause de toi, j'ai passé une journée pourrie et ça continue, ajoute-t-elle en le désignant d'un geste de la main.

Court silence.

— Euh... attends voir ! s'inquiète-t-elle en réalisant qu'il est à poil, tout comme elle.

— Qu'est-ce qu'on fout ? s'étonne-t-il en la matant sans gêne.

— J'en sais rien, souffle-t-elle, le regard accroché au sien.

La pulsion sexuelle est si forte qu'ils se jettent l'un sur l'autre et qu'ils s'embrassent à pleine bouche. Elle passe ses bras autour de ses épaules, tandis que Ash la soulève pour aller la plaquer au mur, tout en lui roulant des pelles avec avidité comme un meurt-de-faim.

Ash, la queue dressée, raide et gonflée au point d'en avoir presque mal, lui mord la lèvre inférieure avant de la regarder dans les yeux :

— Faut qu'j'vienne en toi, grogne-t-il attendant son accord.

Magda glisse sa main entre eux pour lui tenir la queue et frotter son gland contre sa fente mouillée.

— T'es déjà prête pour moi, grogne-t-il, excité, tout en donnant une légère pression pour franchir ses lèvres gonflées et trempées.

— Vas-y franco, lui ordonne-t-elle.

Magda gémit de satisfaction quand il s'enfonce en elle d'un coup de reins. Ash l'embrasse à pleine bouche avant de commencer ses va-et-vient. Cette frénésie sexuelle réveille le Devil Dog qui est en lui et il se met à la pilonner, lui arrachant des cris à chaque poussée brutale.

— T'es tellement mouillée, se réjouit-il en la dévisageant, excité.

— Nouvelle règle, gémit-elle. Après ça, plus de sexe entre coéquipier, souffle-t-elle secouée par ses assauts.

— Même maintenant t'es casse-couilles, sourit-il en mettant encore plus d'ardeur dans ses coups d'butoirs.

— Le sexe ça complique tout, grogne-t-elle de douleur et de plaisir. Oh mon Dieu ! gémit-elle proche de l'orgasme.

— C'que c'est bon, approuve-t-il, d'une voix rauque et chaude.

L'orgasme la transporte la première, la faisant crier sans retenue, alors Ash rive son bassin au sien pour se loger entièrement en elle, savourant les spasmes que cet écrin de chair exerce violemment sur sa queue sensible. Il éjacule tout en lui donnant quelques coups de reins pour mieux jouir dans le creux de son cou, tandis qu'elle glisse sa main dans son cuir chevelu, pleinement consentante et comblée.

L'apothéose de ce plaisir sauvage atteint, les fige dans leur position, debout, enlacés contre le mur, et les laisse tous deux pantelants et essoufflés.

Ash s'écarte légèrement pour la dévisager, mais il ne sait pas quoi dire, ni comment expliquer cet élan de désir.

— Pose-moi, souffle-t-elle, l'air aussi perdu que lui.

Ash se retire et obéit, sans pour autant faire un pas en arrière, alors elle s'appuie contre lui. Front et mains appuyées contre son torse, Magda semble avoir autant de mal que lui à reprendre ses esprits.

— On a fait une grosse erreur, clame-t-elle en expirant fort avant de s'écarter de lui.

— Nouvelle règle adoptée à l'unanimité ! approuve-t-il.

Pas pudique, Magda veut récupérer son sac pour aller à la salle de bains, mais une chaleur sensuelle naît au creux de ses reins.

— J'crois qu'on a un problème, gémit-elle en s'allongeant sur son lit.

Elle relève les bras au-dessus de la tête et se cambre tout en se frottant les cuisses l'une contre l'autre.

— J'confirme, approuve-t-il. D'habitude, j'récupère vite mais pas à c'point ! s'étonne-t-il en jetant un rapide coup d'œil à sa bite avant de revenir à Magda qui gémit en se mordant la lèvre inférieure d'anticipation, au vu de la taille de son érection.

Ash la regarde onduler sensuellement sur le lit, tout en le dévisageant, attendant qu'il la rejoigne, ce qu'il fait. Il grimpe sur le lit et lui agrippe les genoux pour lui écarter les cuisses et lui relever sur le ventre. Quand il la pénètre d'un coup brutal, ils soupirent tous deux leur contentement, puis il la coince sous lui, les genoux calés sur ses épaules.

Magda lui sourit et prend appui contre le montant du lit, alors qu'il se met à aller et venir lentement.

— Qu'est-ce qui nous arrive ? demande-t-il.

— J'en sais rien, gémit-elle. Peut-être un sortilège, quelque chose lié à cette chambre où à ce motel, suppose-t-elle.

— C'est possible ? grogne-t-il conscient que son érection exige de lui plus d'ardeur à l'ouvrage, mais il garde un rythme lent.

— J'en sais rien, souffle-t-elle égarée dans la vague de désir qui brûle aux creux de ses reins. J'arrive pas à réfléchir, s'agace-t-elle en le regardant droit dans les yeux.

— Tu veux jouir, sourit-il.

— Faut qu'on termine vite, s'esclaffe-t-elle.

Ash se met à la pilonner. Il va, il vient, déchaîné par la pulsion sexuelle qui brise toutes les chaînes qui maîtrisaient le Devil Dog.

— Enfoiré, y'a que toi qui prends ton pied, se plaint-elle entre deux cris de douleur.

— J'ai tellement faim, grogne-t-il, terriblement excité.

— Si c'est un sortilège, c'qu'on ressent n'est pas réel, ponctue-t-elle entre chacun de ses retraits.

— C'est tellement bon ! déclare-t-il les mâchoires crispées.

— La magie édulcore tout, clame-t-elle entièrement soumise à lui.

— Putain, comme j'te veux, souffle-t-il avant d'être transporté par l'extase.

L'orgasme de Ash déclenche le sien, alors il la regarde renverser la tête en arrière, les yeux mi-clos tout en savourant les sensations que sa chatte chaude et humide lui procure, alors qu'elle jouit en susurrant son prénom.

Nao - T2 Aube Céleste 🔞 (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant