Nao - T2 Aube Céleste 🔞 (terminé)

Chapitre 59-2

15 heures,

L'orage se déchaîne au-dessus de la cabane. En boxer, Ash fouille dans la petite réserve pour préparer à manger. Quand il revient dans la pièce principale, Magda rentre de l'extérieure, vêtue de son blouson de MC, d'une culotte et de bottes en caoutchouc.

— Quel temps, se plaint-elle en fermant la porte, les cheveux trempés.

— Qu'est-ce tu fous ? demande-t-il conscient que le fait qu'elle soit à moitié nue dans son blouson lui donne l'effet d'une dose de Viagra.

— Le câble de la parabole...

Elle ne fit pas sa phrase, parce qu'au regard qu'il lui lance en avançant sur elle, elle sait ce qui l'attend, alors elle lui sourit et recule contre la porte. Ash la soulève et la plaque contre, tire violemment sur la couture de sa culotte pour lui déchirer, sort sa queue durcie et la pénètre brutalement.

— Ce sont mes bottes en caoutchouc qui te font cet effet ? ponctue-t-elle en accusant ses coups de butoirs, tout en lui glissant les doigts dans les cheveux.

— T'es à moi, grogne-t-il en la pilonnant tout en enfouissant le visage dans son cou.

Le sexe est rapide et brutal, mais ils prennent leur pied en même temps... Quand le feu de la passion s'apaise, Ash les garde dans leur position, il la regarde et l'embrasse :

— Faut que t'arrêtes de déchirer mes culottes, s'amuse-t-elle en lui caressant le visage.

— Faut qu't'arrêtes d'en mettre, réplique-t-il.

— Au fait, la télé est réparée, s'esclaffe-t-elle.

Ash se presse contre elle, lui glisse une main sur la gorge et soutient son regard hazel :

— Tu m'fais perdre la tête, avoue-t-il.

— C'est réciproque, avoue-t-elle, rayonnante.

Mais le ventre de Magda gargouille, ce qui marque la fin de leur moment de vérité.

16 h 01,

Le repas a été frugal :

— Faudrait qu'on aille faire quelques courses demain, suggère Ash en l'aidant à débarrasser la table.

— Bonne idée, approuve-t-elle, vêtue du t-shirt de Ash.

— On peut rester une semaine de plus à ton avis ? demande-t-il un sourire aux lèvres.

— Ça serait bien, s'esclaffe-t-elle.

Ash s'assied sur une chaise, lui prend la main et la fait s'asseoir sur lui :

— J'ai envie de te faire un cadeau, lui avoue-t-il.

— Lequel ?

Ash retire l'un de ses bracelets, un lien en cuir tressé aux couleurs du Club, qu'il lui passe au poignet.

— J'te trouverai un bijou plus beau demain, affirme-t-il.

— Celui-là me plaît, objecte-t-elle avant de l'embrasser.

16 h 30,

L'orage a pris fin et le soleil a refait son apparition, illuminant la cabane.

Sur le canapé, Magda est allongée sur le flanc, tandis que Ash, la tête en appui sur le poing, la presse contre lui. Enlacés, ils matent un vieux western à la télé.

Magda pose très souvent le regard sur son cadeau, alors elle se tourne pour plaquer les épaules sur le canapé et accroche les yeux verts de Ash :

— Je t'aime, avoue-t-elle en lui caressant la joue.

« Merde, j'aurais peut-être dû attendre qu'il le dise en premier ! » s'inquiète-t-elle intérieurement, alors qu'il lui sourit, mais reste silencieux.

Ash lui remet une mèche de cheveux derrière l'oreille :

— Et qu'est-ce qu'en pensent tes autres identités ? lui déclare-t-il, serein, pour ne pas sauter de joie au plafond.

— Hum, il n'y a que Renée qui semble hésitante, mais comme tu sais ce qu'elle aime, tu n'devrais pas avoir trop de difficulté à la rendre folle de toi, réplique-t-elle en lui caressant la joue.

Ash se penche et l'embrasse, quand il se redresse il lui jette un regard tendre...

— Putain » s'énerve-t-il quand son portable sonne.

« Ouais » grogne-t-il à Snake.

« Pas très loin, pourquoi ? » répond Ash.

« Quoi ? » s'inquiète-t-il en s'asseyant.

« Quand ? » demande Ash.

« Tu penses à un coup de Slayer ? » s'inquiète-t-il.

« Ok, j'me mets en route, je serai là dans la soirée », affirme-t-il.

Magda qui s'est assise le regarde se lever :

— Qu'est-ce qui s'passe ? lui demande-t-elle alors qu'il fonce à la salle de bains pour s'habiller.

— Un problème au Club, répond-il.

— Quel genre de problème ? insiste-t-elle en le suivant.

— J'peux rien t'dire, ça concerne le Club, réplique-t-il.

— J'viens avec toi, affirme-t-elle.

— Tu seras plus en sécurité ici, refuse-t-il.

— Ash, tonne-t-elle. T'es sur le point de me laisser en pleine nature, avec quasiment plus de vivres et sans voiture ! lui rappelle-t-elle en enfilant un jeans.

— Putain, c'est vrai, s'agace-t-il.

— Tu m'emmènes à Providence et je louerai une voiture, le rassure-t-elle.

— Ok, magne-toi ! ordonne-t-il alors qu'il enfile ses groles.