Nao - T2 Aube Céleste 🔞 (terminé)

Chapitre 46

Chambre de motel, vingt minutes plus tard,

Installés dans le lit une place de Ash, ils ne s'intéressent plus au film, car même s'il a fait de son mieux pour résister, Ash a fini par céder à son envie d'embrasser Magda.

Adossée à l'oreiller, elle lui caresse la nuque tandis qu'il lui donne de petits baisers au creux du cou, une main posée sur sa taille. Quand il lui presse doucement la langue sur la peau, Magda renverse la tête en arrière et laisse échapper un soupir de plaisir, alors que tout son corps s'embrase de désir pour lui.

Ash revient à ses lèvres, que sa langue franchit avec douceur, tout en glissant sa paume de sa taille à sa cuisse, pour remonter lentement sous le t-shirt, qu'elle lui a emprunté pour se vêtir un peu plus tôt.

Sa main, ferme et puissante, se fait pourtant délicate, caressant sa hanche, son flanc et termine son exploration en capturant son sein, qu'il presse doucement avant que son pouce ne joue délicatement avec son téton.

— Viens, gémit-elle contre sa bouche tout en se cambrant sur le lit.

Excité, Ash s'écarte pour retirer son boxer, sans laisser le temps à Magda d'ôter le t-shirt il s'installe entre ses cuisses, place son gland contre sa fente, qu'il pénètre d'un léger coup de reins, et se met sur ses avant-bras pour l'embrasser à pleine bouche.

Pour Magda, agréablement coincée sous ce corps ferme et chaud, le désir embrase un peu plus sa peau déjà fiévreuse, tandis qu'il va et vient lentement, se logeant entièrement en elle à chacune de ses douces poussées et ramenant son gland au bord de ses lèvres à chaque retrait.

— Prends-moi plus fort, l'implore-t-elle alors qu'il veut faire durer leur union.

— C'est pas c'que j'veux pour nous, souffle-t-il en se dressant sur ses poings tout en gardant le rythme.

— Parce que y'a un Nous ? gémit-elle tout en se cambrant.

— Maintenant, oui ! sourit-il en la regardant dans les yeux alors qu'il se loge en elle.

— Ash, l'implore-t-elle.

— Laisse-moi faire, souffle-t-il avant de se pencher pour l'embrasser sur le front.

Elle ferme les yeux quand il se dresse à nouveau sur ses poings pour reprendre ses va-et-vient. Les paupières closes, Magda renverse la tête en arrière, se laissant aller aux sensations, prenant conscience qu'il l'emplit à la perfection et que la lenteur de son effet de piston fait croître une chaleur intense aux creux de ses reins...

Ash se retient et fait durer leur étreinte, jusqu'à ce que l'orgasme la transporte brutalement, laissant déferler en elle des vagues de plaisir. Ash laisse échapper un grognement de satisfaction quand les spasmes de son vagin enserrent par à-coups son sexe durci et sensible, puis elle le sent se crisper de tout son corps avant qu'il ne se laisse aller contre elle, et qu'il rive son bassin au sien pour lui envoyer des salves de sperme. Brûlante, elle jouit plus fort alors qu'il exulte son extase au creux de son oreille.

L'ardeur de leur orgasme les fige dans leur position, les laissant essoufflés et en sueur mais comblés. « C'est divin », lui murmure-t-il à l'oreille. Sur un petit nuage, Magda est incapable de répondre et se contente de lui caresser le dos, appréciant la fermeté de ses muscles et la douceur de sa peau.

Ash se dresse sur ses avant-bras, aussi transporté qu'elle, il la dévisage et lui effleure les lèvres de sa bouche. Ils s'embrassent tendrement, puis Ash lui donne un dernier baiser avant de se retirer et de s'allonger sur le dos.

Se sentant épuisée, Magda relève le drap sur elle et roule sur le flanc, calant son bras sous sa tête, et tournant le dos à Ash.

— Je vais aller me coucher, soupire-t-elle.

Ash roule sur le flanc et l'enlace tout en embrassant son épaule :

— Reste, on est bien là !

— On n'a pas beaucoup de place, baille-t-elle.

— Reste, clame-t-il en la serrant plus fort.

N'ayant pas la force de protester, Magda se laisse aller contre lui et s'endort, agréablement blottie et protégée par la chaleur de Ash.

Du côté de Fairbanks, même jour, un peu plus tôt, 20 h 30,

Gilles qui a laissé un message sur le répondeur d'Ethan un plus tôt dans la journée, espère que le Déchu est toujours aussi intrigué par les Chasseurs et qu'il viendra au rendez-vous proposé dans le bar le plus fréquenté de la ville.

— Il ne viendra pas, soupire Paul qui gratte l'étiquette de sa bouteille de bière.

— Il viendra, affirme Gilles. Soyons, patients, insiste-t-il.

Peu après, Sartraël qui franchit le seuil, n'a pas de difficulté à les repérer parmi la foule. Il semble soupirer profondément avant de se décider à les rejoindre d'un pas assuré. Il se plante devant leur table :

— Je ne vois pas les autres, lance-t-il en étudiant les visages.

— Ils sont à l'hôtel, répond Gilles.

— Vraiment ? s'étonne Ethan. Tous ? soupire-t-il en s'asseyant.

— Non, pas tous, avoue Gilles sans trop en dire.

Gilles fait de son mieux pour canaliser la conversation, mais le Déchu répond à leurs questions par des questions, ce qui donne l'impression au Chasseur qu'il n'apprend rien de solide sur Sartraël.

— Votre hôte est toujours en vie ? s'intéresse Paul.

— Non, avoue Ethan. Bien que nous ayons coexisté durant quelques décennies, son âme a souhaité quitter cette enveloppe charnelle et me laisser la place à plein temps.

— Où est-il ? s'intéresse Paul. Enfer ou Paradis ?

— Il a toujours été un homme pieux, élude Ethan.

— Bon, assez, soupire Gilles. Il est impératif pour nous d'obtenir la bague, précise-t-il le ton sec. Nous ne repartirons pas sans.

— J'ai tué bon nombre de mes congénères et quelques démons puissants, sourit Ethan. De simples mortels ne me font pas peur.

Gilles sort le petit sac/sortilège de sa poche et le pose sur la table :

— Vous savez ce que c'est ? feule-t-il.

— J'ai ma petite idée, soupire Ethan.

— Pour le moment, nous tenons les anges à distance, affirme Gilles. Mais celui qui nous a confié sa lame sait pourquoi nous en avons besoin. Vous ne nous craignez pas, simples mortels, mais vous ne tenez pas non plus à voir débarquer tout un escadron d'Archanges non plus... Enfin j'imagine !

— La menace est sérieuse, précise Paul. Soit vous coopérez avec nous, soit nous donnons votre localisation aux vôtres ! sourit-il.

Court silence.

— Il me faut du temps, je n'ai plus la bague, réplique Ethan.

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suppression d'une partie du dialogue entre Gilles, Paul et Ethan, toujours pour raccourcir l'histoire.