Chapitre 32

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Mais ce n'était bien sur pas possible pour eux.


Malgré les cris et les appels qu'on lui disait le rose ne se relevait pas, ni même broncher. Tout le monde était prit de panique et d'inquiétude car il ne bougeait pas, rien. Même respiré on ne pouvait rien apercevoir. Ce n'est qu'à la pause du midi que les médecins l'ont emmené à l'infirmerie. Mikey aurait pu se jeter sur eux à ce moment mais ils étaient surveillés de près depuis l'incident. Si un seul prisonnier jetait un regard à Alicia, Mikey n'était jamais loin ni même les frères. Le retour à la cellule n'est jamais sympa et il n'y aura pas d'exception pour une fille. Mais tout le monde était préoccupait à regarder le mur et ne s'était même pas aperçu du retour de Sanzu. Il n'était guère décidait à leur dire qu'il était là, il fixait tout simplement l'entrée où les patients allaient et venaient. 

Aujourd'hui, nous étions dimanche donc c'était un peu quartier libre. Pas si libre que ça car les cellules sont juste ouvertes, ils peuvent aller à la cantine, dehors avec autorisation et éventuellement aux douches. Notre rose fixait le verrou de sa "chambre" jusqu'à qu'il entende un "bip" sonore. Il tira la porte et sortit le premier. Chaque prisonnier en le voyant dans cet état ravala vite sa salive. Il sortit un papier bien froissé et pu sortir dehors. D'ailleurs il était le seul, mais cela l'arrangeait, il avait besoin de calme. Il fixa ses mains un moment et ce qui le surprenait encore plus c'est qu'il tremblait. D'abord il cru que les blessures en étaient à l'origine mais s'aperçu vite qu'il avait peur. Peur de quoi ? Même lui n'en était pas sur. Peut-être le fait de se trouver ici, ou pour sa famille ? Ils ne l'ont pas tous mérités d'être ici. Ce n'est qu'après avoir remarqué que tout le monde circulait tranquillement qu'ils sont sortis. 

Cela fait plus d'une heure que notre rose est dehors à se tourner les pouces en regardant les nuages. Même certains infirmiers étaient intrigués de le voir si calme après tout ce qu'ils lui ont fait subir. Un instant, il crut qu'il était mort tellement la lumière avait prit possession de ses yeux, mais se rendit vite compte que ce n'était qu'une torche. L'automne était déjà là et il n'y avait plus de soleil vers 19 heures du soir. On le fit rentrer pour qu'il aille se débarbouiller. Il était assez content d'être seul, même si il l'avait été toute la journée. Enfin, c'est ce qu'il crut avant que quelqu'un vienne l'enlacer.

-Sanzu, on t'as cherché partout.

-Tiens, c'est nouveau, tu parles maintenant.

-Arrêtes, j'ai été traité comme un chien ici.

-J'y suis passé avant toi je te rassure.

-Maintenant je sais ce que tu as enduré.

-Oh, ils ne font qu'une minorité de ce que j'ai subi, ils me préparent d'abord.

-Les autres s'inquiètent pour toi.

-Je sais bien.

-Pourquoi tu es resté seul ? On dirait que tu fuyais tout contact humain de la journée.

-Je suis bien en contact avec toi.

il se retourne et embrasse Mikey

-Moui, c'est vrai.

-Mais se qui m'étonne le plus c'est que vous n'êtes même pas venu.

-Si, tu dormais, on s'est installé près de toi sur un banc, puis on a décidé de te laisser seul.

-Vous auriez pu me réveiller.

-Tu avas l'air bien là bas.

-Comment ça ?

Sanzu : Sans corps ni âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant