Chapitre 24

20 4 0
                                    

Dis donc moi aussi j'ai les hormones qui travaillent.


Après une dure journée hier à fuir, je pense que aujourd'hui, je vais rien foutre du tout. Enfin essayer si les autres n'ont pas décidés de m'emmerder. Donc c'est à dire au programme de la journée, rien, rien, rien et je pense...Rien. Bref voilà ma journée si elle doit se résumer à un mot : rien. Je sais que je suis pas le seul à me dire ouais je vais rien faire si on me demande un truc je le fait pas, mais au final tu fais quelque chose et tu dois faire des trucs qu'on t'a demandé ! Ben vous savez quoi, si on vous demande, vous faites pas donc soit les autres le font à ta place, soit tu te prends la déroulé de ta vie. 

Alors déjà je pense glandaire jusqu'à au moins 12h je pense. Je dis ça je pense dans même pas dix minutes je me lève et je fais quelque chose.  Bon c'est tellement vrai parce que je suis réveillé et j'aime pas ne rien faire. Bordel c'est fou comme je sais pas prendre des décisions moi. Donc je vais être contraint de me lever, au moins, vous voulez savoir, il est prêt le petit déj, c'est déjà sa mais par contre, c'est vrai que quand y'a personne, je me fais chier. Mais faut savoir à force j'en ai ras le cul de eux quand ils sont là et je me fais chier quand ils sont pas là. Après on est tous comme ça c'est vrai quoi, c'est un peu eux qui rythme ma vie. 

-Ptn c'est vrai que c'est calme sans eux.

Et voilà que je me met à parler tout seul, merde je me parle h24 tout seul c'est vrai. Et ouais la solitude et moi on est de super ami. Je retire ce que j'ai dis ce matin je peux pas ne rien faire je vais juste marcher au moins ça me remettra les idées en place.

                                                     *

J'ai l'air d'un touriste je regarde un peu partout et on dirait tellement que je suis paumé bordel. Merde ! Bordel de merde de chiotte même si j'ai déjà dis merde juste avant y'a des ptn de travaux et on peut pas passer. A non moi je veux aller par là autant prendre la ruelle. Attendez, mais si je suis tout le monde qui fait un très grand détour ça fait quoi, d'ailleurs je vois pas pourquoi personne passe par là. Ok pour vous une ruelle c'est pas rassurant mais moi j'en ai rien à carré d'accord. J'en ai l'habitude à force et au pire, vous savez quoi, je vais vous avouez un petit secret, j'ai mon flingue donc voilà hé hé. Et vous savez quoi moi je suis tranquillement en train de marcher et y'a des gars qui me suivent ok si les gens on peur de ça ils pointent leurs armes, mais y'a pas tout le monde qui a des armes c'est vrai. 

-Type t'es ici pour du shit ?

-Nan.

Ah, les jeunes si vous saviez que c'est mal de fumer et de se droguer.

-Tu veux autre chose ?

-Je t'ai dit non bordel.

-Alors qu'est tu fous ici vieux ?

-Je passe tu me laisses ok*sors son flingue*.

-Oh calme d'accord t'es juste de passage range ton arme mec.

-Baisse les yeux avec moi d'accord, tu sais pas à qui t'as affaire.

-Ok ok c'est bon part on te laisse tranquille.

Enfin bordel il commencé à me casser les couilles. Oui je sors les grands moyens surtout qu'ils ont cru que je les pas vu ouais c'est le genre de type qui disent "ouais vas-y il est chelou suis le ok". Putain mais ils vont se prendre une balle dans la tête eux. Tout ça pour juste aller acheter du pain quand même, non j'abuse pas d'accord. 

                                                        *

Je sors du magasin et les types se croient discrets ils sont un peu éparpillés partout, je m'en tape qu'il y est des passants si c'est pour que je fasse un petit tour au commissariat au moins on en sera débarrassé. Le petit bruit vous voyez ils se mettent à tous se regardaient, déjà y'a des passants qui s'écartent ils ont vu. Et allez on va dansez moi je vous dis.

Sanzu : Sans corps ni âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant