Chapitre 7

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Le petit déjeuner prit, le professeur et la jeune femme se rendirent à la bibliothèque. Remus voulait tuer le temps avant son cour pratique avec des huitièmes années de l'après-midi qui arrivait, et Hermione voulait tuer le temps avant que son esprit ne lui impose ses propres souvenirs.

Ainsi, ils se dirigèrent vers la rayon des roman et en choisirent un chacun. Il s'installèrent et commencèrent leur lecture respective. Mais très vite, Remus se rendit compte qu'il avait probablement très mal choisi car l'œuvre qu'il avait entamé était bien piètrement écrite.

Avec un soupir, il la posa sur ses genoux, ferma les yeux et se massa l'arête du nez. Regard en coin vers Hermione. Comment vas-t-elle? Elle le regarde. Et alors que leurs regards se croisent, il esquisse un sourire.

Sans un mot de plus, la jeune femme s'éclaircit la voix, et reprend sa lecture, mais à voix haute. Et Remus l'écoute. Remus la regarde faire. Ses cheveux épais et bouclés dont elle n'a pu que sommairement s'occuper le matin même lui retombe devant les yeux. Il n'avait jamais vu ses cheveux au naturel. Il trouve ses cheveux au naturel très attendrissants. Ses mimiques aussi sont attendrissantes. Au fil de sa lecture, elle plisse les yeux, les écarquilles, les durcit puis les adoucit. Ses yeux noisettes pétillent comme il ne les as jamais vus pétiller. Depuis la guerre, ls sont ternes et vides. La veille, ils étaient morts. Et aujourd'hui, quand elle les relèves pour croiser les siens et être sure de capter son auditoire (lui), ils vivent. Remus sait que ça n'est que temporaire, que dès qu'elle sortira du monde fantastique que lui crée la lecture, la réalité reviendra, encore plus tranchante, encore plus dure. Mais en attendant, il profite et se laisse prendre par l'histoire si bien lue.

Puis les deux âmes apaisées se rendent devant la salle de défense contre les forces du mal, et l'une retrouve son masque de façade que seule peux lui enlever la lecture, et l'autre reprend son rôle de professer, qu'il préfèrerait oublié quand il est avec elle, et rentre seul pour préparer sa salle.

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Hermione est rejointe de ses autres camarades. En l'apercevant, Seamus tape "virilement" sur l'épaule de Ronald qui adopte un regard fière. Hermione est révulsée. Elle ne peut pas le regarder dans les yeux. Et elle est horrifiée à l'idée de ce qu'a pu raconter Ronald à propos des évènements de la veille.

C'est ce moment que choisi le professeur Lupin pour sorti de sa salle. Il s'approche de Ronald, et, sans faire mine d'y mettre de la force, de toute sa hauteur, feint de poser la mains sur son épaule.

     - Pourrait on savoir pourquoi vous pérorez ainsi Monsieur Weasley ? Vous ne savez pas? Et bien entrez donc en silence. 

Ronald, rougit par l'effort de se maintenir droit malgré la pression exercé par le professeur, entre en tentant de garder la tête haute malgré le ton glacial de ce dernier. Puis tout la classe suit, Seamus un air intrigué sur son visage.

A l'étonnement de tous, la disposition de la salle leur rappelle des souvenirs. Elle est complètement vide, à l'exception d'une armoire centrale. Et tous savent ce qu'elle contient...

Une ligne se forme assez facilement au centre de la pièce. Les élèves sont partagés entre hâte et peur. Hâte de faire des travaux pratiques. Peur de se retrouver face à leur peur.

Les premiers passèrent, alternant entre clown tueurs, cobra géants, hippogriffe hargneux et dragons en colère. Vint le tour de Ronald, qui manqua de s'uriner dessus à la vue d'une araignée géante. Sont riddikulus ne fonctionnât pas, et le professeur Lupin intervint. Très vite, une ballon de baudruche vola dans la salle. Etrange, Hermione avait cru apercevoir dans les cratères de la lune qui était apparue un dessin assez spécifique. Probablement une impression.

Puis ce fut au tour d'Hermione. La jeune femme fit un pas en avant, jeta un regard au professeur Lupin, puis pria pour que Ronald n'apparaisse pas. Ce ne fut pas la cas. L'épouvantard se décida très vite à propos de la plus grand peur d'Hermione. Apparut alors un homme. Trapu, bruns aux cheveux hirsutes. Et surtout, un air mauvais sur le visage. Hermione pâlit. Il se rapprocha d'elle à pas lents et mesurés. Et plus il approchait, plus Hermione chancelait. Remus était pétrifié. Qui était-ce?! Il vit néanmoins Hermione tendre une baguette tremblante. Et prononcer d'une voie blanche "Riddikulus". A l'instant ou le sort fonctionna, remus enferma l'épouvantard dans l'armoire. Et les genoux d'Hermione ployèrent sous elle.

Le professeur fit sortir tous les élèves sans ménagement.

   - Hermione ?

   - Non! Cette fois je ne répondrais pas à vos questions!

   - ...

   - Il y a des choses que vous ne saurez pas!

    - Très bien. Excuse-moi.

    - ...

    - Je peux vous demander quelques chose? Quelques chose d'un peu bizarre?

    - Oui, je suppose que tu peux?

    - Est ce que je peux vivre dans votre appartement.

Le professeur lupin qui était en train de bonne une gorgée de chocolat chaud qu'il avait fait apparaitre quelques instants plus tôt, histoire de se rassénérer, s'étouffa

    - Pardon?!

    - Aucun de mes amis n'est plus dans la tour des Gryffondors et même si c'était le cas, ils ont gardé leur âme.

    - ...

    - Ils me rendent malade.

    - J'avais remarqué que ton âme était brisée tu sais? Ce matin-là, dans la grande salle, je l'ai remarqué.

    - Moi aussi ce matin-là j'ai vu que la vôtre était en miette.

    - C'est d'accord.

    - Merci.

    - Allons jeter un sortilège d'extension à cet appartement, il n'y a pas moyen que je continue à dormir comme la nuit dernière. Il vous faut une chambre, histoire que je récupère la mienne.

   -Bien sûr, allons-y.

Et ce fut chose faite, les deux âmes perdues emménagèrent ensembles.









MALGRE TOUT [Remus x Hermione]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant