Chapitre 39

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(*contenu violant)

Les deux hommes me tiennent fermement pendant que je ne cesse de me débattre.

Il m'emmène dans une partie du camp que je n'avais encore jamais vu où la puanteur et les rats font la loi.

Je vois au loin un groupe de cinq hommes en train de boire de l'alcool autour d'un feu de camp.

Entendant mon agitation, les hommes se retournent vers nous quand ceux qui me tiennent me jettent à leur pied.

«Cadeau d'Agamemnon» dit l'un alors que j'essaie de me relever, mais l'autre me donne un coup de pied dans le ventre qui me fait grimacer.

«Pourquoi ça ? » dit un homme assis au pied du feu.

«En gage de votre honneur » dit l'homme qui m'a tapé dans le ventre «Vous pouvez faire d'elle ce que vous voulez sauf la tuer» dit-il en partant avec son coéquipier et en me laissant seule à terre.

«Agamemnon ne ce fou pas de nous, elle est vraiment pas mal » dit l'un dans un rire en venant prendre mon bras afin de me relever.

Une fois sur pied, je sens le regard salace de tout ces hommes sauf un me donne l'envie de vomir.

«Non, ne lui faite rien » dit ce dernier.

«Tu veux te la garder pour toi sale coquin » s'exclame un de ses camarades en riant.

«Non, c'est la femme d'Achille» dit-il.

«Oh voyez-vous ça » dit un autre en s'approchant de moi.

Je tente de reculer, mais je me trouve très vite encerclé par tout ses hommes.

Un homme se positionne devant moi et attrape une de mes mèches de cheveux et la sent.

«Quelle odeur délicieuce» dit-il en me regardant de haut en bas.

Sa main s'avance vers ma poitrine et je viens l'arrêter avant sous mon regard noir.

«Ne me touchez pas » dis-je en colère provoquant le rire des trois autres hommes réunis.

«Il ne doit pas s'ennuyer au pied le demi-dieu avec une tigresse comme ça » dit un homme qui se trouve dans mon dos.

«Je l'imagine bien à genoux devant moi » s'exclame l'autre alors que mon envie de vomir devient de plus en plus forte.

«Il n'y a qu'à demander » dit un autre qui me donne un coup dans les jambes et je flanche par terre sous leur rire.

«Bande de vaurien » dis-je et même pas deux secondes plus tard un homme me saisit par les cheveux et me relève la tête alors que je grimace à cause de la douleur.

«Les gars » dit-il à ses camarades «Qui veut commencer ? » dit-il alors que je me mets à avoir peur.

«Moi» s'exclame celui qui voulait toucher ma poitrine.

«Non ne faites pas ça, vous allez provo... » dit celui en retrait.

«La ferme Zack, une pute comme ça on n'en verra pas tout les jours » dit un des hommes.

Celui qui me tenait les cheveux me balance au sol et deux des hommes viennent clouer mes bras au sol tandis que je me débat de plus fort que je peux.

«Non! Non non non» dis-je en ne cessant de bouger le reste de mon corps.

L'homme se baisse et vient se glisser entre mes jambes alors que je commence à me mettre à pleurer tout en continuant de hurler des non.

«Ne pleure pas, tu verras ça sera magique, tu en auras le prix de 4 ce soir » dit-il en se relevant sur ses genoux pour relever sa tunique.

Je sens les autres rires et le quatrième est en train de remonter ma robe comme il peut face à mes mouvements de débats.

Il vient me donner une gifle si violente que je suis sonné, que mes mouvements se sont stoppés et que mes yeux papillonnent.

Je sens ses mains sales sur ma robe qui remontent le long de mes cuisses.

«Non.. » dis-je dans un murmure en pleurant.

Je sens à nouveau ses mains sur mon corps et sur le haut de ma robe afin de libérer ma poitrine de ma robe.

«Eh bien, les gars c'est jour de chance aujourd'hui » dit celui qui s'apprête à me violer.

«Pitié... » dis-je en pleurant de plus belle.

L'homme devant moi se glisse entre mes jambes et je ferme les yeux tout en sentent les larmes glisser pour atteindre le sol.

«Ouvre les yeux » dit-il alors que je n'obéis pas.

«Ouvre tes putains d'yeux» dit-il en venant empoigner ma gorge et la serre avec force que je finis par ouvrir les yeux, manquant d'air.

«Tu vas me regarder faire ma jolie » dit-il alors que je sens sa main se diriger vers son pénis alors que je me débats légèrement avec mes jambes, mais je suis encore bien trop sonné.

Les larmes embrouillent ma vue, mes oreilles bourdonnent, je crois que je vais faire un malaise.

Je sens l'homme quitter mon corps et les deux hommes lâcher mes bras.
Automatiquement je me mets en boule et je viens rabattre comme je peux ma robe sur moi.

J'entends des cris et des coups d'épée, mais je n'arrive pas à voir ce qu'il se passe. C'est comme si mes yeux étaient bloqués sur le feu de camp.

Puis d'un coup plus rien, un silence accompagné d'une respiration saccadé qui n'est pas la mienne.

«Achille... » s'exclame une voix que je reconnais comme celle de Patrocle.

Je vois quelqu'un s'asseoir devant moi et me couper la vison du feu qui crépite.

«Gaïa... » s'exclame la voix d'Achille alors que je me remets à pleurer de plus belle.

Je vois sa main venir vers mon visage.

«Non... » dis-je dans un murmure en reculant ma tête.

«C'est moi » dit-il doucement alors que je relève ma tête vers lui.

Le visage inquiet, les sourcils froncés et ses cheveux tâchés de sang.

«Je vais te ramener dans la tente » dit-il «Tu veux bien que je te porte ? » dit-il.

Après quelque temps, je me contente de hocher la tête.

Je me retrouve rapidement dans ses bras et je cale ma tête dans son cou tandis qu'il prend la direction de sa tente.

Je jette un coup d'œil par-dessus son épaule et découvre une scène macabre, les cinq hommes sont morts même celui qui ne voulait rien me faire.

Deux d'entre eux ont la tête coupée, l'un est éventré et ses intestins ressortent de son corps.
Un autre à une dague plongé dans la tête et le plus intelligent de tous a été planté dans le cœur.

Je ferme les yeux et ce qui devait arriver arriva, je tombe dans les pommes.

Voilà le chapitre 39, c'est la première fois que j'écris une scène aussi violente, je me sens pas bien haha.
J'espère qu'il vous aura plus ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Gaïa et Achille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant