39. 𝗖𝗔𝗦𝗧𝗜𝗟𝗟𝗘

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2011 – le même soir

2011 – le même soir

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ROUGE DRAMA

Quelques minutes après notre arrivée chez lui, Tarik m'a prévenu qu'il devait s'absenter une grosse demi-heure mais qu'il reviendrait après. Je l'ai alors laissé partir et je me suis installée sur une chaise autour de la table du séjour pour réviser certains de mes cours pour les partiels qui arrivent. Je passe bien plus d'une grosse demi-heure, la tête dans mes cours quand j'entends Tarik revenir dans l'appartement. Je tourne la tête vers lui mais il ne me calcule pas pour aller jusqu'à sa chambre.

Je capitule et ferme l'un de mes livres pour relire une dernière fois l'un de mes textes.

La capuche que j'ai gardé jusque-là sur le désastre qu'est mes cheveux, s'abaisse doucement vers l'arrière de ma tête. Je tourne la tête et relève les yeux vers le visage de Tarik qui se tient juste au dessus du mien. Il est appuyé, une main à côté de moi sur la table et l'autre sur le haut du dossier de la chaise où je suis installée.

Tarik – Tu t'en sors ?

– Grand-père veux m'aider à réviser ?

Tarik – Je suis loin d'être Alma, je lâche un rire et il baisse les yeux vers moi, je t'ai laissé des sappes dans la salle de bain, va prendre une douche, je vais chercher à bouffer pendant ce temps là

Je hoche la tête et il quitte déjà l'appartement, juste après avoir prononcé sa phrase. Je range mes affaires de cours dans mon sac une fois que j'ai terminé de relire mon texte. Je dépose mon sac dans un coin de la pièce et me dirige vers la salle de bain, comme Tarik m'a indiqué de faire pour aller prendre une douche.

Je referme la porte à clé juste derrière moi et me débarrasse de mes vêtements que je repli et laisse sur l'un des meubles de la salle de bain pour les récupérer plus tard. Je me glisse sous l'eau chaude de la douche et profite de me détendre un peu avant de laver mon corps et mes cheveux.

Je finis d'enfiler les vêtements que Tarik m'a laissé. Un teeshirt, caleçon et bas de survêtement qui lui appartient. Inutile de préciser que les vêtements sont dix fois trop grand pour moi, il a pas forcément tord quand il m'appelle minus, parce que à côté de lui, je suis minuscule. Je remets son sweat à capuche quand je me sens frissonner.

Je dégage mes cheveux encore humide sur l'une de mes épaules en rejoignant le séjour. La porte d'entrée se re claque et j'ai un léger sursaut, Tarik fait déjà son retour dans le séjour avec un sac blanc entre les mains.

Tarik – T'as vu un jnoun ou quoi minus ?

– Arrête de m'appeler minus, il sourit de coin en me lançant un regard de coin et je viens m'installer avec lui autour de la table

ROUGE DRAMA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant