77. 𝗖𝗔𝗦𝗧𝗜𝗟𝗟𝗘

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2017 – le même soir

2017 – le même soir

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ROUGE DRAMA

Je sens deux bras forts m'attraper. L'un en dessous de mes cuisses et l'autre dans le bas de mon dos. J'ouvre doucement les yeux pour vérifier que c'est bien Tarik, même si je l'ai reconnu, je préfère m'en assurer. Je pose ma tête contre son torse et avec mes yeux entrouverts, je vois qu'il se dirige vers les ascenseurs. Je tends mon bras et appuie sur le bouton, je relève les yeux vers son visage qui se baisse vers le mien.

Tarik – Traîtresse, tu dormais pas vraiment, un petit sourire longe mes lèvres et il s'enfonce dans l'ascenseur

– Je somnolais et pour ta gouverne, c'est toi qui a décidé de me porter mon chéri, il roule des yeux, c'est lequel de bouton ?

Tarik – Moins un, j'appuie sur le bon bouton et les portes de l'ascenseur se referment

– Tu peux me poser si tu veux Tarik, je peux marcher, il me repose au sol et lâche un long soupire, eh je te permets pas ! Je me tourne vers lui en fronçant les sourcils, il a un grand sourire sur les lèvres

Tarik – Quoi ? Je vais pas te garder dans mes bras alors que tu me dis que je peux te poser, je croise mes bras contre ma poitrine et je sors de l'ascenseur rapidement, je marche à grand enjamber dans la parking, eh tu vas où hbiba, sa main se positionne sur ma nuque et me ramène lentement vers lui, la voiture est là-bas

Je lui lance un simple regard et j'avance le menton levé vers sa voiture qui est – effectivement garée de l'autre côté du parking, par mes propres soins en début de soirée. Je vois dans le reflet de sa voiture, Tarik qui marche juste derrière moi avec son sac de sport à la main et mon sac à main.

Un rire m'échappe malgré moi en sentant les bras libre de Tarik s'enrouler autour de mon ventre et m'emmener loin du sol pendant quelques secondes. Mes pieds se reposent sur le sol mais Tarik ne me lâche pas pour autant, je pose une main devant ma bouche.

Tarik – Tu as décidé de jouer au roi du silence hbiba, je pince mes lèvres entre elles et secoue la tête de gauche à droite, et en plus tu te fous de ma gueule, je me retiens de rire, toujours une main devant ma bouche

Il ne mets pas beaucoup de force pour m'envoyer sur son épaule, je ris.

– Pose moi Tarik !

Tarik – Ah tu parles maintenant

– Tu sais que j'ai peur ! T'es grand et loin et du sol pour moi ! Il pousse sur mes hanches pour me faire un peu plus basculer vers l'avant et un cri m'échappe, arrête ! arrête ! j'ai peur ! Je m'accroche fortement à lui et je sens mon corps trembler de peur

Tarik me re dépose doucement au sol et je relève mon visage vers le sien. Il me regarde avec un sourire hilare face à moi.

– Je te déteste !

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