- 𝖕𝖓𝖑, Alma & Nabil, Castille & Tarik
Lorsque Alma rencontre Nabil, elle ne
doutait pas un instant qu'elle allait enfin
connaître cet amour, celui qui nous anime
de l'intérieur, pour lequel on se dit prêt à tout,
mais nombreux seront les obs...
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ROUGE DRAMA
J'ouvre la petite boîte blanche que je garde soigneusement sur l'une des étagères de mon loft. Je fouille dans la petite boîte en attrapant le contenus et trouve enfin ce que je cherchais. Je glisse le bout de papier dans l'une des poches intérieur de ma veste et range la boîte à sa place. Je récupère mon téléphone et mes clés de voiture.
Je me regarde une dernière fois dans le miroir de l'entrée, je passe une dernière fois ma main sur le dessus de mon crâne pour replacer mes cheveux attachés dans un chignon sur le haut de mon crâne. Je re claque la porte et verrouille la porte. Je dévale les quelques escaliers et sors en dehors pour marcher jusqu'à ma voiture.
Je referme les portières de ma voiture et marche jusqu'à l'entrée de l'immeuble, je tape le code que je connais encore par cœur et qui est toujours inchangé même après autant d'années. Je prends les escaliers pour grimper jusqu'au troisième et dernier étage. J'arrive sur le palier et je fais quelques pas avant de ralentir doucement.
J'aperçois à moitié le visage lumineux de mon ancienne brune, ses cheveux décolorés coulent sur ses épaules. Son sourire emplit le palier. Juste en face d'elle, un homme qui fait sa taille est appuyer contre le mur avec son épaule. Je ne vois pas encore sa face mais je peux bien apercevoir sa calvitie naissante à l'arrière de son crâne.
Je racle ma gorge pour signaler ma présence, j'appuie mon épaule contre le mur juste en face d'eux. Je croise mes bras contre mon torse. Le mec me regarde mais moi je m'attarde juste sur le visage d'Alma. Elle ouvre doucement la bouche en me regardant, elle regarde ensuite le mec qui lui me fixe encore avant de regarder Alma.
– Salut Alma, je la salue d'une voix rauque et la regarde droit dans les yeux, ses pommettes rougissent instantanément
Alma – Tu peux y aller André, c'est gentil de m'avoir raccompagner, je reste appuyer contre le mur en contemplant du regard Alma, elle semble encore plus déstabilisée
– Ouais, je pense qu'elle est assez raccompagner là, Alma me fusille du regard, je souris de coin
- On se voit plus tard mon ange, il plaque ses lèvres contre celles d'Alma, mes mâchoires se resserrent entre elles et mon sang pulse violemment dans mes veines
Il passe à côté de moi en me lançant un regard de coin. Je lui lance un regard noir et le quitte pas des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse dans la cage d'escalier. Mon corps entier reste tendu face à la scène que je viens d'avoir sous les yeux. Ça fait un mal de chien, putain.
