2011 – la même semaine
ROUGE DRAMA
Mélissa – Et c'est comme ça que ma mère a rencontré Samy, on rigole toutes les deux, je pose une main contre mon ventre
– Punaise ça devait être trop gênant comme situation pour lui, elle hoche vivement la tête
Mélissa – Bah même pour elle, elle l'a vu à moitié à poile avant moi, elle continue de rire et je ricane, je lui avais pourtant dit de sortir de la salle de bain habiller et pas en serviette, mais il a oublié ses vêtements dans ma chambre et ma mère est rentrée de boulot pile avant qu'il ne parte sans se faire voir
– Et elle l'a pris comment ?
Mélissa – Il est revenu plusieurs fois à la maison après ça donc je crois, pas si mal mais maintenant, il s'abstient de recommencer, je pouffe de rire, en parlant de lui, il faut que je le rejoigne et avec le monde dans les transports, elle regarde sa montre et mord sa lèvre, nous sommes toutes les deux abrités à cause de la forte pluie qui s'abat depuis une dizaine de minutes, tu veux venir avec moi ? je vais chez lui
– Non, on vient me chercher t'inquiète pas, je lui souris, envoie moi un message dès que tu es avec lui, elle hoche la tête
Mélissa – Bisous ma biche
– À demain, elle remonte sa capuche sur le haut de sa tête et elle se mets à courir jusqu'à la bouche de métro
Je regarde un peu autour de moi pour essayer d'apercevoir sa voiture mais pour le moment, je ne le vois pas encore. Je prend mon téléphone pour lui envoyer un message, peut-être qu'il ne va pas le voir parce qu'il est en train conduire. J'arrête de pianoter sur mon clavier quand un message de sa part apparaît dans notre conversation. Je souffle doucement.
– Il va me le payer, je souffle dans un grognement
Je récupère mon sac de cours au sol et le mets sur mon épaule. J'attends quelques secondes, comme si que la pluie allait s'arrêter dès que je mettrais un pied en dehors de l'abris de l'arrêt de bus. Je me lance et me mets à courir sous la pluie battante, l'orage s'approche de Paris. Le ciel est tout nuageux, gris menaçant avec une traînée de orange qui laisse une ambiance bien bizarre dans les rues de Paris. Je cours le long de la rue depuis quelques secondes mais je suis déjà trempée par la pluie. Adieu mes beaux cheveux tout lisse de ce matin, je n'ai même pas de capuche pour me protéger... bordel qu'est-ce que je déteste ces averses au mois de mai !
J'arrive à la hauteur de sa voiture et je le vois déjà rire de la situation. J'essaie d'ouvrir la portière côté passager mais puisque ça a l'air de le faire bien rire, la portière est verrouillée, j'essaie d'ouvrir celle qui est derrière mais elle aussi est verrouillée. Je pousse un grognement en tapant contre sa vitre.
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ROUGE DRAMA
أدب الهواة- 𝖕𝖓𝖑, Alma & Nabil, Castille & Tarik Lorsque Alma rencontre Nabil, elle ne doutait pas un instant qu'elle allait enfin connaître cet amour, celui qui nous anime de l'intérieur, pour lequel on se dit prêt à tout, mais nombreux seront les obs...