Chapitre 10

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Après cette scène mémorable j'ai prétexté une urgence et je suis rentrée chez moi. Si j'avais une infime chance avec le beau gosse qui me sert de voisin, je l'ai définitivement gâché. Au moins maintenant il sait à quel point je suis détruite. Il va passer à autre chose et ramener pleins de petites blondinettes chez lui.

Je souris amèrement, c'est pas comme si j'espérais quelque chose où que j'avais l'espoir qu'un jour quelqu'un puisse m'aimer... Surtout quand je lui aurais raconter toute mon histoire. Je ne cacherais jamais rien à l'homme qui voudra essayer de faire un bout de chemin avec moi. Ça fait maintenant parti de moi, ça fait parti de mon identité. Je suis salie, souillée, brisée.

Iznogood m'attendait comme le Messie, il se frotte à mes jambes et dès que je m'assoie sur le canapé il grimpe sur moi pour avoir des câlins . Il ronronne et tricote sur mes cuisses.

- Tu me fais mal gros béta, rigolais-je.

Je passe le reste de ma journée au téléphone avec Jake, il est tellement heureux de devenir papa. Ça me fait bizarre de ne plus le voir et même si les Visio c'est bien, ce n'est pas pareil. J'ai hâte de tenir le bébé dans mes bras. J'adore les enfants.

Je ne lui ai pas parlé de mes cauchemars, je n'ai pas envie de l'inquiéter. On a juste été sur des sujets léger. J'ai également évité de lui parler de mon voisin qui occupe l'appartement 1725...

Le soir venu, je me fais couler un bain pour me détendre en attendant une nouvelle semaine de travail et ensuite je finis la soirée devant netflix.

C'est l'orage qui me réveille en plein milieu de la nuit. il pleut des cordes, une vraie tempête dehors. Je me lève pour vérifier que toutes mes fenêtres sont fermées correctement. 

En arrivant dans mon salon j'entend du bruit sur le pallier, je regarde par l'œilleton mais tout est sombre. Il faut vraiment que le gardien face quelque chose avec cette lumière qui fonctionne quand elle en a envie.

J'ai l'idée du siècle d'ouvrir la porte et je suis surprise de tomber sur Kaïs, seulement vêtu d'un caleçon.

Je ne peux m'empêcher de le regarder, et ce que je vois me plaît. Je rougis, heureusement que la lumière est défaillante finalement.

- Tu ne me croiras jamais, me souffle t'il.

A la façon dont il s'acharne sur sa porte je comprend tout de suite qu'il s'est de nouveau enfermer dehors.

J'éclate de rire, c'est le mec le plus maladroit que je connaisse.

- Rentre, lui dis-je en m'écartant pour qu'il puisse accéder à mon appartement.

Je suis vite troublée de le voir si peu habillé, il ne me laisse vraiment pas indifférente. Ressaisie toi Antinéa.

- C'était donc ça le truc, maintenant je sais qu'il faut que je me présente en sous vêtement  pour pouvoir entrer chez toi, me dit-il en rigolant.

Je vais dans ma chambre récupérer un oreiller et une couverture, il est à peine 3 heures du matin, il est tend de retourner au lit.

- Tu as découvert mon secret, lui répondis-je, comment tu en es arrivé là, demandais-je curieuse.

Il ricane et se passe une main dans les cheveux.

- Un truc tout bête, réveiller par l'orage, j'ai cru entendre du bruit sur le pallier alors je suis sorti pour voir et malheureusement ayant des fenêtres ouvertes, la porte à claquer et me voilà à devoir de nouveau dormir sur ton canapé.

J'essaie vraiment de ne pas rire mais c'était tellement prévisible.

-Je crois que tu as plus dormi chez moi que dans ton propre appartement, constatais-je en retournant dans ma chambre pour lui laisser un peu d'intimité.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant