Chapitre 20

37 2 0
                                    

Une fois dans son appartement, j'oublie toute retenue et lui saute dessus.

- Doucement Néa, me murmure t'il, on a tout notre temps maintenant. Je ne pars plus.

Il est vraiment plus raisonnable que moi.

Je m'assois sur le canapé et il me rejoint quelques minutes après avec deux café.

- Alors comment c'était ? , lui demandais-je curieuse.

- C'était super intéressant, vraiment, j'ai appris plein de terme technique qui vont me permettre de perfectionner mes livres.

Il me raconte tout ça avec des étoiles dans les yeux, on dirait un enfant devant le sapin de noël une fois que le père noël à déposer les cadeaux.

- Je suis contente que tu es pu vivre cette expérience, lui dis-je sincèrement. 

Il se penche vers moi et m'embrasse tendrement. 

- Par contre tu m'as trop manqué, c'était une horreur de ne pas pouvoir communiqué avec toi et encore plus après la nuit qu'on venait de passer ensemble, ajoute t'il en continuant ses baisers qui deviennent de plus en plus passionner.

- Tu ne regrettes pas ? , lui demandais-je soudainement peu sure de moi.

- C'était la plus belle nuit de toute ma vie Néa.

Ces paroles me rassurent mais maintenant il a le droit de savoir qui je suis.

Je prend tout le courage qui me reste et le repousse doucement.

- Je sens que ce que tu vas me dire ne vas pas me plaire, murmure t'il.

Je l'embrasse pour le rassurer et lui prend la main.

- J'ai besoin que tu saches ce que j'ai traversé, lui expliquais-je.

Et pendant près d'une heure je lui raconte tout. De la première claque à la fausse couche en passant par les viols et mes différentes hospitalisations.

Kaïs ne dit rien, il m'écoute attentivement, il blêmit , souvent. 

- Je comprends mieux pourquoi tu te protéger quand je m'approchais de toi, murmure t'il.

Il sèche ensuite les larmes qui coules sur mes joues et me prend dans ses bras.

J'ai tellement peur de le perdre. Je me rend compte à ce moment là que je suis tombée amoureuse de lui sans vraiment le voir venir.

- Je vais le tuer, me dit-il ensuite en colère.

- Il n'en vaut pas la peine.

- Tu nous as dit lors de ma pendaison de crémaillère qu'il n'était pas en prison, tu n'as pas porté plainte contre lui ?

Il a une bonne mémoire.

- Je l'ai fait mais il est riche et influant, il n'a eu qu'un rappel à la loi.

- Tu l'aimes toujours?, me demande t'il ensuite.

Je me lève du canapé furieuse qu'il me pose cette question.

- Non, non bien sûr que non, criais-je hors de moi.

- Pardonne moi Néa, me dit-il en se prenant le visage dans les mains.

Il se lève ensuite et me prend dans ses bras.

- J'aimerais tellement te faire oublier ton passé, que tu n'es jamais connu tout cet enfer, je te promets que maintenant tu es en sécurité, me chuchote t'il pour m'apaiser.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant