Chapitre 21

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- Je suis désolé Néa, c'est vraiment pas comme ça que j'imaginais qu'on allait passé la soirée, me dit Kaïs pendant que sa mère s'est éclipser dans la cuisine.

- Ce n'est pas grave, le rassurais-je, j'adore ta mère, elle est pétillante.

- Envahissante tu veux dire ?

On se regarde et on éclate de rire.

Je sais qu'il adore sa mère, j'envie leur complicité qui est incroyable.

Jane la mère de Kaïs revient près de nous et la foire aux questions reprend. Elle est vraiment très curieuse.

- Alors tu fais quoi dans la vie Néa ?, me demande t'elle.

- Je travaille avec Sara à la boulangerie.

Elle rigole, et me caresse le bras.

- Je le sais déjà ça ma chérie, mais je sens qu'autre chose t'anime. Tu es une artiste comme mon petit garçon, ajoute t'elle en regardant son fils tendrement.

Je la regarde surprise et regarde Kaïs qui hausse les épaules l'air de dire que cette fois-ci il n'y est pour rien.

- Je peins, répondis-je un peu déstabilisé qu'elle lise aussi bien en moi.

- Tu as recommencé ? me demande Kaïs le sourire aux lèvres.

Je lui souris en retour et pendant quelques secondes on oublie que sa mère est dans la même pièce que nous.

La tension entre nous est palpable.

Un gloussement nous fait sortir de notre bulle.

- J'ai terminé le couché de soleil, répondis-je finalement.

Pendant ces 15 jours j'ai pris du plaisir à faire des choses que j'aimais et la peinture en fait parti.

Kaïs me prend dans ses bras. Il sait à quel point c'est un grand pas pour moi.

- Vous êtes beaux tous les deux, nous dit Jane.

- Maman...

Je rougis.

- Arrête de mettre Néa mal l'aise, continue t'il.

Jane me parle ensuite des bêtises que son fils faisait quand il était petit. De ses fugues dont j'étais déjà au courant à sa première cigarette qui l'a rendu malade.

- Maman !!, s'offusque t'il, en plus j'ai arrêté, ajoute t'il.

Elle le regarde étonnée, puis sourit en voyant qu'il me regarde.

- Comment vous êtes vous rencontrez, nous demande t'elle ensuite.

- Maman, c'est ma voisine de palier.

- Je suis au courant Kaïs, merci bien, je ne parlais pas de ça et tu le sais très bien.

J'adore leurs échanges, j'aurais aimer avoir la même complicité avec mes parents. Mais avec eux il ne fallait pas faire de vague.

- Il s'était enfermer dehors et j'ai dû l'héberger, répondis-je à Jane qui éclate de rire en imaginant la scène.

La nuit est tombée depuis un moment et on commande des pizzas, la mère de Kaïs ne semble pas décider à rentrer chez elle et je sens qu'il commence à perdre patience.

- Elle va me rendre dingue, me chuchote t'il à l'oreille en passant derrière moi.

Notre repas arrive rapidement et mon téléphone sonne au même moment.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant