Il est plus de 10 heures quand j'ouvre enfin les yeux.
Iznogood est blotti contre moi et ne semble pas content de me voir bouger comme ça.
Je me lève et m'occupe de lui avant d'aller prendre une douche et de me faire un café toujours en serviette.
Et quand la sonnette de la porte retentit je fais un bond.
Je regarde dans l'oeilleton mais encore une fois je ne vois rien.
Je met la chaîne de sécurité et entre ouvre la porte. Je suis surprise d'y découvrir Kaïs, un sachet de viennoiserie à la main et en jogging.
- Tu me laisses entrer ? J'ai apporté le petit déjeuner.
J'ouvre la porte en grand et il reste bloquer sur le palier.
Je ne comprends pas tout de suite avant de suivre son regard sur ma tenue ou plutôt sur l'absence de celle ci.
Je rougis et il se mord la lèvre inférieure. Putain... Il est trop sexy.
- Je suis patient Néa, mais je reste un homme. Tu pourrais aller t'habiller s'il te plaît ? Sinon je ne suis pas sûr de pouvoir tenir ma promesse, me souffle t'il.
J'hoche la tête et disparaît dans ma chambre avec toujours ce même sourire niais qui ne me quitte plus depuis notre soirée d'hier.
J'enfile un tanga et un combishort avant de le rejoindre dans la cuisine. Il est entrain de se servir du café, comme si c'était une chose naturel pour lui d'être là.
Et le plus surprenant c'est que ça me plaît, vraiment. Avec n'importe qui d'autres j'aurais cette sensation d'oppression.
Il me sourit quand il me voit et on s'assoit autour de la table.
- Tu es bien matinale, lui dis-je.
- J'aime bien courir le matin, ça m'aide à lâcher prise, et j'ai vu cette boulangerie qui m'a fait pensé à toi, j'espère que je ne te dérange pas.
C'est normal que j'aime savoir qu'il pense à moi comme ça ?
- Je suis contente de te voir Kaïs, sinon je ne t'aurais pas ouvert la porte. Règle numéro 5, ne te force plus à faire ce que tu n'as pas envie, murmurais-je.
Cette règle c'est pour me rappeler que je dois rester maître de la situation. Je compte, j'ai le droit à la parole, je suis importante, je fais ce que je veux de ma vie. Je ne dois plus laisser personne me dicter ma vie, ma façon de voir les choses...
- Néa ?
- Excuse moi je...
Il pose son doigt sur ma bouche pour m'empêcher de continuer.
- Ne t'excuse pas je...
Il s'arrête à son tour en sentant le bisou que je viens de faire à son doigt.
- Plus jamais je le lave, me dit-il le regard malicieux.
J'éclate de rire et il me rejoint aussitôt.
J'ai mal au coeur, je le sens battre de nouveau tellement fort...
J'ai une sensation étrange dans le bas de mon ventre. Et son regard sur moi me donne chaud.
Je me mord la lèvre pour m'empêcher de l'embrasser comme hier.
Dans ces yeux je revis...
- Tu vas faire quoi aujourd'hui ?, lui demandais-je pour essayer de reprendre une respiration normale.

VOUS LISEZ
L'appartement 1725
RomanceÇa fait 6 mois que j'ai emménagé dans cette petite résidence qui regroupe 4 appartements. Jusqu'à aujourd'hui celui à côté du mien est toujours rester vide. Je savais bien que cette situation ne pouvait pas durer mais je ne m'attendais pas à ça...