Chapitre 17

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- Tu préfères du blanc ou du rouge Néa ?, me demande mon hôte depuis sa cuisine.

- Du blanc, lui répondis-je installer confortablement sur son canapé.

J'hésite à lui demander de me laisser les clés de son appartement pour que je puisse venir squatter sur son canapé tous les après-midi après le boulot.

Il revient avec deux verres et la bouteille qu'il posent sur la table basse.

- Tu sembles ailleurs, me dit-il.

- Pourtant je n'ai envie d'être nulle part ailleurs qu'ici en ce moment. Je pensais à ton canapé...

Il rigole et un frisson parcours mon corps.

- J'aurais préfèré que tu penses à moi, me souffle t'il.

Il est beau, intelligent, drôle, avenant, gentil. Comment ne pas tomber amoureuse de lui.

Qui pourrait lui résister ?

Je vais profiter de ces 15 jours où il ne sera pas là et pendant lesquels on ne pourra pas communiquer pour mettre des mots sur tout ça. Sur mes émotions... Et pour travailler sur moi même.

Est ce que je suis prête pour une nouvelle relation ?

- Tu veux qu'on aille au restaurant où tu préfères rester ici pour notre premier rendez-vous ?, me demande Kaïs, me sortant ainsi de mes pensées.

Je le regarde surprise et il me fait un sourire espiègle.

- Parce que c'est un rendez-vous ?

- Ça n'en est pas un Néa ?

Il est doué avec les mots, c'est son métier.

Hors de question qu'il m'entraîne dans un jeu où je sais d'avance que je vais perdre. Je suis une mauvaise perdante en plus.

- Je préfère qu'on reste ici, soufflais-je ce qui élargie son sourire.

- Super, je n'avais pas envie de te partager ce soir, tu es vraiment très belle dans cette robe Néa, dit-il en s'asseyant près de moi.

Tellement près que nos jambes se touchent.

J'ai une sensation de chaleur là où son jeans touche ma peau nue. Presque comme une brûlure.

J'aime ce moment dans une relation où on se plaît mais qu'on est pas encore vraiment ensemble. Ces moments où les papillons dans le ventre et le sourire au visage ne nous quitte presque jamais. Ces moments de séduction.

On a l'impression qu'on est invincible et que rien au monde ne peut nous arriver.

- Tu n'es pas mal non plus, lui chuchotais-je à l'oreille une fois qu'il nous a servi.

Au regard qu'il me lance, je sais que je l'ai déstabilisé.

- Néa...

- Kaïs...

Il s'approche un peu plus de moi, nos regards toujours encrés l'un dans l'autres.

Il vient caresser ma joue avec son pouce et approche sa bouche de la mienne, lentement, trop lentement à mon goût et n'y tenant plus je l'embrasse, d'abord légèrement, puis plus sensuellement. Sa langue demande accès à la mienne et j'entrouve légèrement la bouche pour lui donner la permission.

La sensation de chaleur envahit maintenant le bas de mon ventre.

On finit par se séparer à bout de souffle mais il ne se détache pas de moi pour autant. Il parseme mon visage de baiser avant de descendre vers mon cou et de trouver mon point sensible derrière l'oreille.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant