Chapitre 14

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" Je suis entrain de faire le dîner quand Stanley rentre dans mon appartement. Il a l'air furieux. Comme d'habitude en ce moment.

- Tu as fait quoi de bon Antinéa ?

- Du hachis parmentier, lui répondis-je.

Il a oublié toute forme de politesse depuis longtemps maintenant.

Je crois que les esclaves étaient mieux traiter que moi.

Je termine la salade en même temps que le bip du four retentit. Timing parfait.

Je sors le plat et lui sert son assiette.

Il ne m'autorise plus à manger en sa présence.

Je m'assois en face de lui, je n'ai pas le droit de quitter la table avant qu'il est fini sous peine de représailles.

J'ai beau tout faire pour qu'il n'ai rien à redire, ce n'est jamais assez bien pour lui.

Il prend une fourchette de mon plat, la porte à sa bouche avant de tout recracher dans son assiette et de me l'envoyer dans la tête.

Du sang coule sur ma tempe.

- Antinéa, tu n'es vraiment qu'une bonne à rien. Tu as de la chance que je veuille encore de toi.

Je ne dis rien et baisse la tête.

Des gouttes de sang s'accumulent et je sais que ça lui fait plaisir.

Avec le temps j'ai appris qu'il y a un temps pour combattre et un temps pour accepter que nous avons perdu, alors je ne dis rien. Je le laisse m'insulter. J'attend qu'il en est marre et qu'il passe à autre chose.

- Tu veux vraiment me mettre à bout, tu aimes prendre des coups on dirait, me dit-il en se rapprochant de moi furieux.

Il m'agrippe les cheveux et me force à me lever de la chaise.

- Tu n'es même pas capable d'obéir correctement comme la chienne que tu es, ajoute t'il avant de me gifler violement.

Je tangue, ayant du mal à rester debout après le coup.

Je vais encore avoir du mal à cacher mes blessures.

- Pourquoi tu me cherches comme ça ma chérie hein, me dit-il plus calmement, tu vois ce que tu es entrain de faire de moi ?

Comme si tout ça était de ma faute.

Il s'approche de moi et m'embrasse violement, il n'y a aucun amour dans son geste, juste de la colère.

Il baisse la fermeture éclaire de ma robe et je finis en sous vêtements devant lui, j'essaie de me cacher mais la nouvelle gifle que je me prend m'en dissuade par la suite.

- Tu es à moi Antinéa,ton âme m'appartient, ton corps m'appartient et d'ailleurs je vais te le prouver tout de suite, me dit-il en me poussant sur le canapé.

Ma tête heurte l'accoudoir et je suis à deux doigts de perdre connaissance. Ce que j'aurais préféré.

Le temps que je reprenne mon esprit je le retrouve entre mes cuisses, il a baissé son pantalon et son caleçon et son sexe est déjà en érection.

Je n'éprouve que du dégoût pour lui. Et quand sans aucun préliminaire il entre en moi, je ne peux m'empêcher de hurler de douleur.

- T'aimes ça, sale chienne, vas-y crie pour moi, tu ne sais pas à quel point ça m'excite. Tu es une bonne petite pute Antinéa.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant