Chapitre 2

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Après avoir reçu la première claque j'aurais dû partir...

Mais il était très fort. Très fort pour me retourner le cerveau.

J'ai même fini par admettre que je l'avais mérité et je me suis excusée de l'avoir énerver.

C'est de là que mon enfer à commencer.

Il avait gagner, c'était bien trop facile pour lui, j'étais devenu son jouet mais je ne le savais pas encore.

C'est comme si je lui avais donner toutes les clés pour me briser.

- Pardonne moi Stanley, murmurais-je. "

***

Encore un cauchemar, toujours le même cauchemar.

Je regarde mon réveil, il est 5h45 ça ne vaut pas la peine que je me rendorme, de toute façon je n'y serais pas arriver.

Je me lève et prend des affaires avant d'aller prendre ma douche.

Des bruits dans le salon me font sursauter au moment où je finis de m'habiller. J'ai une boule au ventre.

Mon cerveau met quelques secondes avant de me rappeler que mon nouveau voisin a dormi sur mon antique canapé.

J'ai pas de chambre d'ami, je n'allais pas le faire dormir un inconnu dans mon lit. Hors de question.

Je me dirige dans mon salon et le vois debout, seulement vêtu de son caleçon.

- Tu peux prendre une douche si tu veux, mais tu as 15 minutes maximum, lui dis-je.

- Bonjour à toi aussi charmante voisine, me dit-il en me souriant avant de se rendre dans la salle de bain.

Ce genre de sourire qui me fait tellement peur maintenant.

Depuis Stanley, je n'arrive plus à faire confiance aux hommes. A part mon meilleur ami mais comme c'est lui qui m'a sauvé la vie ça ne compte pas.

Et mon père vous me direz ?

Mon père, enfin plus exactement mes parents n'ont pas compris que je quitte Stanley qui je cite " est un homme bien, il est un bon parti, tu ne manquerais de rien avec lui. "

J'ai eu beau leur expliquer toutes les tortures physiques et psychologiques qu'il m'a fait subir, ils n'ont rien voulu entendre. Alors j'ai pris une décision difficile mais...

Je me suis choisis moi et j'ai coupé les ponts avec eux. Ça fait deux ans maintenant.

C'était difficile avant car je les croiser souvent en ville mais maintenant que j'ai déménagé à plus de 800 kilomètres, je ne vais pas dire que c'est oublié mais la douleur est moins à vif.

J'aurais aimer qu'ils m'offrent leurs protections et leurs amours inconditionnel.

Ça a toujours été plus où moins difficile entre nous. Je n'ai jamais été assez comme ils voulaient et j'étais trop moi. J'ai jamais aimé les cases, on est pas obligé de rentrer dans le moule que la société à décidé de nous imposer.

Je prépare deux tasses de café et attend Kaïs sur le canapé.

- Tu me diras ton prénom un jour, me dit ce dernier en venant s'assoir à côté de moi.

Je lui tend sa tasse de café avant de lui répondre.

- Un jour peut être.

Il rigole franchement.

On boit ensuite notre café dans un silence religieux.

- Il faut que j'y aille, lui dis-je.

Il se lève et m'imite en enfilant ses chaussures.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant