Chapitre 28

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- Kaïs tu peux me ramener un nouveau carton s'il te plait, criais-je à mon petit ami qui était occuper à emballer les livres de la bibliothèque.

- Bouge tes fesses Néa, me répond-il en rigolant.

Je râle pour la forme et me dirige vers lui. 

Il me tend un carton tout fait et je lui vole un bisou avant d'aller reprendre ma tâche dans le salon.

Je souffle en voyant l'ampleur du travail qu'il nous reste à faire, heureusement ses sœurs doivent venir nous donner un coup de main.

Je me sens pas très en forme aujourd'hui, enfin pour être honnête ces derniers temps. 

- C'est la dernière fois qu'on déménage, grommelais-je entre mes dents.

Je regarde par la fenêtre et la grisaille de ce mois de mars me fout le bourdon. 

Je n'ai pas remarqué que mon homme s'est approché de moi, il me soulève et se pose sur le canapé en me tenant toujours fermement contre lui.

- Tu es lourde, me dit-il.

Je lui met une pichenette sur la tête et on éclate de rire tous les deux.

Je pose ensuite mes lèvres sur les siennes et l'ambiance devient tout de suite différente. Il passe rapidement ses mains sous mon pull et je l'arrête en rigolant.

- Tes sœurs vont débarquer, haletais-je.

Il grogne mais ne s'arête pas, il caresse mes seins à travers la dentelle de mon soutien gorge et il s'apprête à le dégrafer quand la sonnette de la porte retentit.

- Toujours là quand il ne faut pas celles là, rouspète t'il.

Je rigole à sa mauvaise humeur et replace mes vêtements avant d'aller ouvrir la porte.

Les filles sont super contente de pouvoir nous aider pour le déménagement et moi je leur en suis super reconnaissante. 

Kaïs a accumulé beaucoup de chose en seulement 10 mois ici, il a même des cartons de son déménagement précèdent qui ne sont pas encore déballer. 

- Pourquoi il boude ?, me demande Sara

Je la regarde en faisant un sourire espiègle et elle comprend tout de suite.

- On a interrompu quelque chose Kaïs ?, lui demande t'elle en rigolant.

Il grommèle je ne sais pas quoi dans sa barbe avant de retourner emballer les livres.

- Vous allez être trop bien dans cette petite maison, s'extasie Alia, en plus on va pouvoir faire la fête sans déranger les voisins, ajoute t'elle.

C'est vrai qu'on a de la chance, dès qu'on a vu par hasard cette maison en allant nous promener, j'en suis tombée amoureuse. Un vrai coup de cœur. et quand j'ai vu les yeux de Kaïs se poser dessus j'ai vu qu'il ressentait la même chose que moi. Et nous voila 3 mois plus tard propriétaire.

- En attendant faut ranger tout ça, dis-je en portant un nouveau carton plein pour aller le mettre avec les autres mais quand une douleur lancinante en bas du ventre me prend soudainement je le relâche au sol.

Le bruit a fait sortir mon petit ami de sa cachette et il se dirige vers moi paniquer.

- Ça suffit Néa, maintenant je t'emmène aux urgences, me dit-il.

Je lève les yeux au ciel, il est toujours beaucoup trop protecteur avec moi.

Ses sœurs nous regardent mais semblent pour une fois d'accord avec lui.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant