Chapitre 12

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J'ai envie de peindre un couché de soleil mais je ne sais pas trop ou aller, finalement je ne connais pas très bien Willows. A part sortir avec Sara et aller au travail je suis plutôt casanière, j'aime bien être chez moi, c'est l'endroit où je me sens le plus en sécurité.

Je me souviens avoir dit non quand Kaïs m'a demandé si je savais dessiner. Ce souvenir me fait sourire, c'était pendant sa fête. Je voulais pas lui dévoiler cette grosse partie de moi. Le dessin à une époque c'était toute ma vie. J'espère que ça le redeviendra un jour. Je vais m'en donner les moyens en tout cas.

En rentrant dans mon immeuble, je croise justement mon voisin qui semble intriguer de voir mes nouveaux achats que je galère à porter.

- Tu veux un peu d'aide ?, me demande t'il gentiment, comme à son habitude.

Pourquoi cet homme si adorable est toujours célibataire ?

- Ca ne serais pas de refus mais je ne voudrais pas te mettre en retard, lui répondis-je sur le même ton.

Il secoue la tête et rigole, ce rire ...

- Si je te le propose Néa, c'est que cela ne me dérange pas, tu ne crois pas?, me répond-il avant de me décharger de mes toiles.

- C'est pour quoi tout ça, ajoute t'il.

- Pour peindre.

- Je croyais que tu ne dessinais pas.

- Tu t'en souviens ?, demandais-je étonner.

- Je me rappelle de tous les moments que l'on a passé ensemble Néa, et je ne perd pas espoir qu'un jour tu me dises ton prénom.

Je rigole.. encore... Je suis niaise quel question.

- C'est une bonne philosophie de vie, l'espoir fait vivre Kaïs, lui répondis-je en insistant sur son prénom.

J'ouvre mon appartement et on y entre tout les deux.

- Elles sont vraiment belles, me dit-il en me montrant les fleurs.

- Oui, tu as bon goût, lui répondis-je avant de le voir sourire.

- Ça tu n'en sais rien pour le moment..., me répond-il taquin.

Je le regarde et je ne peux pas décrire le frisson qui me traverse le corps. Je prend sur moi pour me contenir. Il s'imagine pas une seule seconde ce qu'il provoque en moi.

- Tu es bête, soufflais-je.

Il rigole encore. Il incarne la joie de vivre et moi la tristesse quel mélange détonnant quand on y pense.

- Tu ne sais pas où je pourrais voir un beau couché de soleil ?, lui demandais-je.

Il semble assez surpris au premier abord avant de réfléchir. Je le regarde faire, j'adore ses expressions de visage et je sais qu'il a trouvé avant même de l'entendre me le dire.

- Tu m'autorises à t'accompagner ?, me surprend t'il à me dire.

- Tu n'avais pas quelque chose de prévu ?

- Non, j'allais juste profiter du soleil.

- Alors, d'accord.

Son sourire s'étire sur son visage et les battements de mon coeur s'accélèrent. Est-ce vraiment une bonne idée de passer du temps seul avec lui ?

J'ai envie d'apprendre à le connaître. Je ne sais pas où ça nous mènera, peut être qu'on deviendra ami, peut être qu'on deviendra rien du tout car mon passé sera trop lourd pour lui.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant