Twin reflections - Harry Potter & Marvel Crossover

VII.1 - À ce visage familier

Hey !

Pour des raisons de cohérence, j'ai dû modifier quelques parties de cette histoire. En effet, dans la toute première version de cette fic, on aperçois furtivement Natasha à Poudlard dans les premiers chapitres de cette fic. J'ai suprimé ces passages puisque Natasha est en fait élève à Durmstrang. Elle a donc bien été présente à Poudlard mais uniquement lors de la quatrième année.

Ces changements ayant été effectué il y a un bon moment maintenant (ça doit bien faire six mois, peut-être plus), il y a de grandes chances pour que la majorité d'entre vous ai lu la version où Nat est une élève de Durmstrang, mais je préférais prévenir quand même au cas où vous auriez lu l'ancienne version.

Bonne lecture !

Il y a des lieux qui sont tellement froids qu'on en vient à se demander comment quelqu'un pouvait vivre ici. Des lieux où l'atmosphère est si sombre, le silence si lourd, la terreur si forte. Des lieux où chaque centimètres carrées semblaient avoir été imprégnés de douleurs, de cris, de souffrances. Le manoir Malefoy faisait partie de ces endroits.

Wanda se demandait sérieusement comment Draco avait pu passé tant d'années de sa vie dans cette demeure froide. Peut-être qu'elle n'était pas comme ça avant. Peut-être que, comme beaucoup d'autres choses, la venue du seigneur des ténèbres avait tout rendu plus sinistre.

Cela faisait un mois déjà que Wanda vivait ici. Et elle avait toujours ce long frisson qui lui parcourait l'échine quand elle ouvrait la porte de sa chambre le matin, pour faire face au grand escalier qui descendait dans le salon grouillant de mangemorts. Mais il faudrait s'y habituer, apprendre à faire avec. Elle ne pouvait pas risquer d'avoir l'air effrayée ou peu sûre d'elle. Ce genre de chose ne se pardonnait pas ici. Il fallait être fort, du moins prétendre l'être.

Dans les pièces communes, Wanda gardait la tête levée, le regard impassible, l'air quelque peu hautain. Elle laissait glisser sans y prêter attention les habituelles regards qui pesaient sur elle. Certains accusateurs, étant persuadée qu'elle était une traîtresse, d'autres admiratifs, impressionnés qu'une déesse d'Asgard ai pu se rallier à leur cause. La Serpentard se gardait bien de les corriger. Plus ils pensaient qu'elle était dévouée à Voldemort et plus Draco serait en sécurité. C'était tout ce qui comptait.

Les jours semblaient passer comme dans un songe. Wanda s'était surprise à se sentir détachée de tout ce qui arrivait. Elle ne contrôlait rien, se contentant de subir les tests que Voldemort avait préparé pour elle. Comme un navire perdu dans la tempête. Tout ce qu'elle pouvait encore maîtriser c'était son esprit. Et elle le faisait. Elle avait érigé des barrières mentales si imprenables que personne ne pouvait les forcer, pas même le seigneur des ténèbres. Bien sûr, elle avait caché ces protections derrières des souvenirs en apparence enfouis mais qu'elle avait placé volontairement en surface.

Ainsi, quand il prenait l'envie à Voldemort de lire dans son esprit, il pensait lui avoir arraché des pensées, des souvenirs importants mais il n'en était rien. Il pensait qu'il lisait en elle comme dans un livre ouvert, il se trompait. Du moins, la sorcière l'espérait. Elle serait probablement morte à l'heure qu'il était si elle avait commis la moindre erreur. Personne n'était prêt à partager ses souvenirs les plus douloureux avec un être qui vous révulse, n'est-ce pas ? Alors c'était exactement ce qu'elle avait fait. Mettre en avant des souvenirs qu'elle n'aurait voulu pour rien au monde partager avec lui afin qu'il croit avoir la main mise sur son esprit.

Cela impliquait que ses pires souvenirs n'étaient jamais très loin pour la hanter, puisqu'elle devait les garder en surface. Aussi le visage pâle et amaigri de Daphné ne la quittait plus. Elle jeta un coup d'oeil au bracelet en argent autour de son poignet. Merlin que Daphné lui manquait ! Mais qu'aurait elle dit de la voir ici ? Entourée de mangemorts, la marque sur le bras, l'une des leurs. Non. Daphné n'aurait jamais accepté cela.