VII.7 - À ceux qui sont restés loyaux

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Hey ! Ce chapitre contient l'utilisation répétée du sortilège de torture endoloris, au cas où ce soit un sujet sensible pour vous. Rien de graphique.

Il parait inutile de préciser que, quand Voldemort apprit le fiasco total qu'avait été la bataille au Terrier,  il était furieux. Plus que furieux, il était entré dans une colère noire dont les mangemorts qui avaient participé à la mission firent les frais.

Après avoir annoncé la nouvelle de la trahison du fils Malefoy et de la déesse aux mangemorts, il fit, bien évidemment, appeler Narcissa et Lucius. Les trois sorciers se retrouvèrent seuls dans le grand salon du manoir. Le seigneur des ténèbres resta silencieux de longues minutes et aucun des Malefoy n'osa prendre la parole. Lucius avait le regard baissé vers le sol et Narcissa regardait au loin, les yeux vides, le teint livide.

- Ainsi donc, votre fils est un traitre.

Voldemort brisa le pesant silence d'une voix calme. Trop calme. Quelque part, ce calme était encore plus terrifiant que sa colère.

- Mon seigneur, bafouilla Lucius, je suis terriblement désolé. Je ne comprends pas comment cela a pu se produire, avec toute l'éducation que nous avons donné à Draco...

- Silence ! l'interrompit-il.

Lucius obéit et se tut aussitôt. Narcissa se tendit un peu plus, si tant est que cela soit possible.

- Il va sans dire que je suis déçu, très déçu. Mais pas surpris. La famille Malefoy n'a fait qu'échouer les missions que je lui ai donné. J'ai l'habitude d'être déçu par vous. Peut-être serait-ce mieux que je vous avade sur le champ !

Le mangemort se jeta au sol, à genoux devant Voldemort.

- Maitre, je vous en prie ! implora-t-il. Mon fils s'est égaré mais je peux vous garantir que cela ne change en rien ma loyauté envers vous.

Contrairement à son mari, Narcissa ne bougea pas d'un milimètre à l'exception des tremblements qui secouaient son corps.

- Vraiment, Lucius ? Serais-tu prêt à tuer ce sale traitre si tu en avais l'occasion ?

La voix de Voldemort était sifflante, tel un serpent. Narcissa ressentit un long frisson lui parcourirr l'échine alors qu'un froid glaçant prenait possession de son corps. Elle savait ce qu'il était en train de faire, s'insinuant dans leur esprit afin d'être sûr qu'ils disent la vérité.

- De mes propres mains, mon Seigneur, répondit Lucius d'une voix déformée par la terreur. Ma loyauté va à vous et à vous seul.

Le sourire qui se dessina sur le visage du seigneur des ténèbres était à en glacer le sang.

- Bien, dit-il d'une voix satisfaite. C'est ce que je voulais entendre.

Il tapota le dos du mangemort dont tout le corps se tendit à ce contact. Puis il se tourna vers sa femme.

- Tu es bien silencieuse, Narcissa. Mais ce n'est pas ton silence qui va te protéger ni protéger ton ignoble fils. Parles ! Où va donc ta loyauté ?

Le masque de froideur que la sorcière avait porté durant si longtemps avait volé en éclats. Elle n'arrivait plus à cacher ses émotions. Elle n'arrivait plus à jouer le rôle de l'épouse modèle, celle qui suivait son mari sans poser de questions, celle qui faisait ce qu'on lui disait sans hésitation. 

Son fils n'était plus là. Il avait fui. Il les avait trahi. Et son mari, l'homme qu'elle avait épousé, cet homme qu'elle avait aimé autrefois, venait d'assurer qu'il serait prêt à le tuer, à tuer son propre fils.

C'en était trop pour Narcissa. Toutes ses émotions qu'elle avait si longtemps enfoui ressurgirent en une vague de colère. Elle ne parvenait plus à masquer sa haine pour le monstre qui se tenait en face d'elle, son dégoût pour son propre mari.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 01 ⏰

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