LE MAFIEUX Tome 2

Il faut qu'il souffre

Chapitre 23

                      **** BLACK  J.C.S

Ça fait déjà une dizaine de minutes que mes hommes s'acharnent sur elle mais rien. Elle crie à en perdre ses cordes vocales, son corps en entier est marqué par des coups de fouets, je devrais avoir pitié d'elle mais non , c'est tous le contraire la voir souffrir ainsi me procure un énorme plaisir et je suis encore plus heureux car ce n'est que le début , elle va finir par avouer. Pour le moment je suis calme , très calme même et beaucoup trop tolérant mais mais..

-SANTOS : tu sais que s'ils continuent ils vont finir par là tuer ? Et pourtant on ne s'est pas encore bien amusés. ( dit-il me faisant sortir de mes pensées)

-MOI : elle crie toujours. Et le son de sa voix est toujours vif donc elle n'est pas encore à bout de souffle. Elle ne vas pas mourir t'inquiète.

Elle ne doit pas mourir. Pas maintenant !

-SANTOS : et les hommes que tu as fait loué ?

-MOI : toujours en chemin. T'inquiète ils ne vont pas tarder.

Il hoche la tête avant d'aller se servir un verre de cognac. Je continue d'observer cette chienne et elle a l'air de ne pas vouloir parler. Je me rapproche dangereusement d'elle et lance un regard à mes hommes pour qu'ils arrêtent un instant. Elle lève la tête et me foudroie du regard.

Elle esquisse un léger sourire en coin.

Elle est beaucoup plus résistante que je ne le croyais.

Très bien !

-MIRANDA : tes.. ( toussant) tes gorilles n'ont rien dans le muscle

Je souris !

-MOI : c'est parce que je suis encore beaucoup trop tolérant.

Elle tousse en essayant de reprendre son souffle.

-MIRANDA : tu perds ton temps avec moi. Cette connasse de..

BAMM !

Elle reçois mon poings en plein ventre. L'empêchant de terminer sa maudite phrase. Elle tousse encore plus et crache du sang.

-MOI : la connasse ici c'est toi. Elle tu l'as respecté car tu ne l'arrive même pas à la cheville.

-MIRANDA : VA TE FAIRE FOUTRE ! Je vais mourir avec ce secret et elle restera une putain de fugitive que tu le veuilles ou non.

-MOI : ça c'est ce que tu crois.

Dis-je sèchement ! Je fais un signe à mes hommes et ils recommencent le massacre. 

-MOI : serre moi également un verre. ( dis-je en me reprochant de Santos ) j'ai donné le feu vert aux hommes et dans un  instant elle me suppliera pour qu'ils arrêtent.

-SANTOS : si c'est ce que je crois alors oui elle va craquer. ( dit-il en me servant ) en parlant de ça. Devine qui n'arrête pas de m'appeler ?

Je passe les mains entre mes cheveux.

-MOI : je ne veux pas qu'elle assiste à ça.

-SANTOS : ce n'est pas à toi de faire les choix à sa place . Jennifer est assez grande pour ça tu ne crois pas ?

-MOI : elle va vouloir les plomber. Et je ne veux pas qu'elle se salisse les mains.

- SANTOS : et tu crois que..

Il s'arrête lorsqu'on n'entend le long cris que cette femme venait d'émettre. On esquissent un sourire avant de nous diriger vers elle tout en sirotant nos verres.