LE MAFIEUX Tome 2

Encerclés

Chapitre 25

                 **** KIMORA DUQUE

<< madame votre invité vient tout juste d'arriver. Je le laisse entrer ? >>

M'informe ma secrétaire placée sur l'encadrement de la porte de mon bureau.

-MOI : oui bien sûr ! Et aussi qu'on nous servent deux verres de café s'il vous plaît.

Elle me souris gentiment et hoche la tête avant de tourner les talons. Je sais déjà pourquoi cet homme vient me voir , et comme d'habitude il rentrera les mains vide. Hors de question que je trahisse Black et Santos. Surtout pas après tous ce qu'ils ont fait pour moi.

Je me lève de mon fauteuil lorsque je vois la porte s'ouvrir sur lui. Je m'avance de plus près et on échange un poignet de mains avant de reprendre ma place et qui s'asseoir sur la chaise en face de moi.

<< vous n'ignorez certainement pas pourquoi je suis ici >>

-MOI : oui ! Et comme d'habitude je n'ai aucune information à vous donner.

<< certains de nos sources nous on informés que vous avez été très proche de Black JCS et nous suspectons que vous soyez entrain de le couvrir. Écoutez mademoiselle Duque si nous trouvons des preuves que vous..>>

-MOI : voilà ( dis-je le coupant) vous avez besoin des preuves. Demandez à vos sources de vous montrer des preuves qui attestent ma supposée <<alliance >> avec Black et uniquement là vous pourrez me déféré.

Il ne dit rien un instant et me regarde comme s'il essayait de me cerner. Mais enfaite c'est peine perdue, et je suis même surprise de voir à quel point je suis capable de mentir.

<< pourquoi ? >>

MOI : pourquoi ? ( étonnée) soyez clair !

<< pourquoi vous asseyez-vous de le couvrir ? Il vous menace ? Si c'est le cas dites-moi. N'oubliez pas que je suis un agent de la DEA nous pouvons vous protéger. >>

-MOI : et n'oubliez pas aussi que je suis un commissaire de police monsieur. Je ne couvre personne. Et tous comme vous , ce commissariat se bat afin de mettre la main sur ces trafiquants de drogues. Donc je vois comme une insulte que vous puissiez croire ou même penser que je couvre l'un d'eux. ( vocifère je )

<< BON SANG ARRÊTEZ DE VOUS PAYER MA TÊTE. COMMENT AVEZ-VOUS SUE OÙ SE CACHAIT LA REINE DE LE COQUE ? HEIN ? DE SÛR QUOI VOUS L'AVEZ TUER. >>

-MOI : oui je l'ai tuée. Et tous le monde sait que c'était juste un cas de légitime défense, mon commissariat en ai témoin. D'ailleurs si je ne me trompe pas vous avez déjà interrogé tous mes hommes. Et aussi veuillez s'il vous plaît ne plus me verser toute votre frustration sur le visage. Je vous respecte alors faites pareil Monsieur.

<<  une preuve. Juste une toute petite preuves de votre liaison avec ces mafieux et vous serez renvoyés de ce commissariat. Même votre poste en Colombie vous allez le perdre donc soyez bien sage. >>

-MOI : si vous avez finis alors veuillez s'il vous plaît me laisser travailler. J'ai un tas d'affaires à traiter.

<< je suppose que vous êtes au courant de la disparition du Capo ? >>

-MOI : tous le pays est au courant de ça.

<< sachez donc que.. un instant s'il vous plaît >>

Me dit-il avant de décrocher à son appel. Il se lève et s'éloigne légèrement de moi , dès qu'il raccroche il se retourne et je vois un léger sourire se dessiner sur son visage.