Un brusque départ

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Chapitre 5


**** LE CAPO

Une maison close ! Oui bien-sûr c'est l'endroit idéal pour me faire un paquet d'argent avec cette pétasse de Ximena et je sais exactement qui contacter , il va me payer chère pour l'avoir dans son bordel. Je prends mon téléphone sur l'un des coffres à côté de mon lit et lance l'appel , après la troisième sonneries il décroche:

<< mon très cher Capo , que me vaut cette honneur ? >>

-MOI : j'ai une poule pour toi , une très belle poule d'ailleurs , juste quelques égratignures sur son plumage mais rien de vraiment repoussant.

<< j'ai déjà de l'eau dans la bouche , je me vois déjà la déguster >>

-MOI: avant de fantasmer sur elle faudrait d'abord qu'on s'accordent sur le prix. ( Vocifére-je )

<< tu veux combien ? >>

-MOI: tu sais que je n'aime pas discuter des affaires au téléphone et encore moins quand il s'agit d'argent. Donc je t'attends demain et là toi même tu pourras mater si c'est de la bonne matière.

<< je ne connais pas où se trouve ton nouveau domaine >>

-MOI: je vais t'envoyer deux de mes hommes , ils vont t'y conduire.

<< d'accord ! On se dit donc à demain >>

-MOI : j'aimerais également te demander un petit service.

<< tu sais que je ne peux rien te refuser donc développe >>

-MOI: je ne veux pas que tu traite cette poule comme tu le fais avec les autres. Avec elle tu dois te montrer plus sadique , tu dois la prendre par tout les trous même tes clients pourront faire d'elle ce qui leurs passera par la tête , je veux qu'elle souffre dans sa chaire au point de supllier la mort de la prendre.

<< waouh ! Vue le ton de ta voix je sent vraiment qu'elle t'as fait ça dure. Allez vas-y crache ! Pourquoi vouloir te venger d'elle ? >>

-MOI : cette chienne fait partie des enfoirés qui m'ont mit en prison , donc elle doit payer !

<< moi non plus je n'aime pas les traîtres. Tu peux compter sur moi , je vais la faire vivre un véritable enfer. >>

-MOI : d'accord !

CLIC !

Je retire la carte sim et balance mon téléphone sur le lit avant de sortir de la chambre en direction de l'entrepôt où est enfermé Ximena.

(...)

À distance, mes hommes me voient venir , ils ouvrent la porte et attendent patiemment que j'entre avant de refermer derrière moi.
Elle est là , suspendues en l'air avec les mains et les pieds ligotés par des chaînes , les yeux bandés. Je me rapproche plus prêt d'elle et remarque qu'elle est endormie , je fais un signe de la main à l'un des hommes chargés de la surveiller et il porte un sceau d'eau qu'il verse entièrement sur elle. Elle sursaute et se met à tousser.

-MOI: j'espère que tu as bien profité de ton petit sommeil car à partir d'aujourd'hui je doute fort que tu reussise encore à fermer les yeux.

Vocifére-je amèrement , elle baisse la tête vers moi , ils l'ont vraiment amoché

-XIMENA : ( faiblement) tue moi une bonne fois pour toute et on en finis

Je ris à gorge déployée tellement c'est absurde ce qu'elle dit.

-MOI: te tuer sera trop facile , je te réserve une autre chose bien plus exitente. Dit moi tu connais ce qu'on appelle maison close ?

Je vois sa mine changée , je souris et m'asseoit confortablement sur la chaise en face d'elle.

LE MAFIEUX Tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant