Quand j'étais plus petite,
Je tenais un journal intime,
Dans lequel je notais à la va-vite,
Tous les maux dont j'étais victime.
Ce carnet rose et si joli,
Était empli de tristesse et de pleurs,
Il était devenu mon précieux ami,
Le seul qui me réchauffait le cœur.
Les enfants sont pleins d'insouciance,
C'est ce que disaient mes parents,
S'ils avaient connu mes souffrances,
Ils n'auraient plus osé en dire autant.
Mes camarades étaient médisants,
Mais n'étaient conscients de leur cruauté,
J'ai subi les brimades pendant si longtemps,
Que j'ai fini par en être habituée.
Je n'ai jamais cessé de mettre sur papier,
Tous les maux dont la souffrance ne s'atténue,
Ainsi, j'espère un jour pouvoir me libérer,
Et jouir de cette accalmie tant attendue.
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Le souffle des mots
PoetryVous ouvrez un livre étrange et vous vous apercevez qu'il s'agit d'un recueil de poèmes et de nouvelles. Intrigué par le thème, curieux de connaître son contenu, vous entamez la lecture... Vous serez bercé et accompagné par des histoires courtes, de...