Te voici naïf de croire,
Qu'un jour tu l'oublieras,
Cette brèche que tu laisses voir,
Plus jamais ne se comblera.
Qu'une fleur puisse t'aider,
À endurer la triste réalité,
En vain, que t'apporterait-elle,
Si ce n'est que joie artificielle.
Laisse-le enfin revenir à toi,
Celui qui a accompagné tes nuits,
Laisse-le revenir dessous tes draps,
Celui qui t'écoute sans faire de bruit.
Que tu cesses d'y penser ne changera rien,
Déjà il t'embarque, te tirant la main,
Tu tombes dans la profondeur des abîmes,
Te plaçant dans le doux rôle de victime.
Au Diable tous ces beaux jours perdus,
À tenter de retrouver le juste chemin,
Il attendait que ton heure soit venue,
Lui qui n'est autre que ton fidèle chagrin.
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Le souffle des mots
PoesiaVous ouvrez un livre étrange et vous vous apercevez qu'il s'agit d'un recueil de poèmes et de nouvelles. Intrigué par le thème, curieux de connaître son contenu, vous entamez la lecture... Vous serez bercé et accompagné par des histoires courtes, de...