33. Solitude

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Je suis seul dans le néant
Autour de moi, un vide sans fin
Je marche sur un fil tranchant
Forcé de prendre ce chemin

Est-ce un rêve ou la réalité ?
Les larmes me piquent les yeux
Je peux dire que je l'ai redouté
Ce long silence malheureux

Le vent me lacère la peau
Le froid me glace le sang
Ma voix s'éteindra bientôt
Brûlée par un dernier chant

Puis-je, un instant, me retourner ?
Revenir en arrière, fuir au loin ?
Saisir cette douce opportunité
Et, peut-être, te reverrais-je enfin

Mon pied glisse, je prends peur
L'équilibre est une fragile souffrance
J'ai compris, je ne suis qu'un passeur
Qui a perdu toute notion d'existence

Le souffle des motsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant