Il est calme, il est doux ce vent du mois d'août,
Ce vent que l'on croise parfois sur les routes.
Il passe et repasse en cherchant des proies,
Finit par faire face et remporte le tournoi.
Il est calme, il est chaud ce vent de septembre,
Ce vent que l'on sent souvent dans les chambres.
Il passe et repasse en voulant nous prendre,
Nos espoirs et nos rêves que l'on ne pourrait rendre.
Il est calme, il est lent ce vent d'octobre,
Ce vent qui chasse nos idées pour rester sobre.
Il passe et repasse en trouvant nos failles,
Craint l'ici et l'ailleurs qui nous tiraillent.
Et le mois de novembre arrive à grand pas,
Voilà que le vent devient plus fort que toi.
Mais tu ne peux que l'attendre en priant,
Qu'il passe son chemin et revienne dans un an.
Et le mois de décembre est enfin là,
Voilà le vent qui s'empare de toi.
Tu lui demandes de paraître plus tard,
Mais le vent est un bien grand trouillard.
Il t'emporte avec lui dans son ciel trop lourd,
Tu n'as donc plus le droit de faire demi-tour.
Désormais pris dans son triste manège,
Tu réalises être tombé dans le piège.
Je n'ai pas peur du vent, je n'ai pas froid aux yeux,
Qu'on me prenne la vie pour m'emmener vers les cieux.
Je n'ai pas peur du vent, je ne suis pas frileuse,
Qu'on me tire vers le haut, et j'en serai heureuse.
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Le souffle des mots
PoesíaVous ouvrez un livre étrange et vous vous apercevez qu'il s'agit d'un recueil de poèmes et de nouvelles. Intrigué par le thème, curieux de connaître son contenu, vous entamez la lecture... Vous serez bercé et accompagné par des histoires courtes, de...