Chapitre 1

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Avant je voyais le mariage comme un conte de fée , un rêve.
J'étais jeune et Je croquais la vie à pleine dent.
J'adorais faire la fête comme tous les jeunes de mon âge mais je connaissais quand même mes limites ayant reçu une très bonne éducation et maîtrisé le coran. J'aime la fête parce que je suis née le jour de la fin d'année c'est à dire le 31 Décembre.
J'ai grandi dans un environnement où la religion avait une place essentielle , je faisais partie de la famille des imams. Mon père était imam de même que mon grand-père qui a eu á enseigner le coran au Gabon.

Ma vie était parfaite jusqu'à ce que je le rencontre ou plutôt devrais-je dire jusqu'à notre union.

J'ai vu pour la première fois Karim Aïdara dans le quartier de mon oncle. Je devais apporter à la femme de mon oncle une commission de ma mère et c'est là que je l'ai vu en tenu décontracté, lunette de soleil à la main, l'allure imposante on aurait dit un acteur hollywoodien. Avec son teint maron il était juste beau.
J'étais restée figée à l'observer. Je n'avais pas vu un aussi bel homme.
Il m'a fixé puis il s'est dirigé vers moi.

Bel homme: bonjour Miss enfaite je voudrai savoir si vous ne connaissez pas la maison de la famille Ndiaye Ousseynou.

Moi: bonjour , la maison est celle-la dis-je en lui montrant la maison.

Lui: celle d'où vous vous dirigez ?

Moi: oui c'est celle de mon oncle.

Il souffle de soulagement.

Lui: Ah d'accord merci charmante demoiselle.

Moi: je vous en prie

Lui : Enfaite moi je m'appelle Karim Aïdara et vous ?

Moi: Dieynaba Ndiaye

Lui : enchanté

Moi: le plaisir est partagé monsieur Aïdara.

Une rencontre magique comme celle des contes de fées, une belle amitié puis une très belle relation c'est durant cette période que j'ai découvert que c'était le milliardaire qui ne voulait pas quitter les États-unis. Il a quasiment grandi aux USA du coup il venait très rarement au pays. Enfin j'ai eu droit à une belle demande de mariage.

Ma famille était un peu méfiante et retissante de Karim. Il voulait presser les choses en plus Karim était divorcé. Il avait divorcé trois fois et a eu deux enfants un garçon et une fille de mères différentes.

Ma mère me disait tu ne sais pas dans quoi tu te plonges ma belle , tu ne le connais pas vraiment et tu ne peux pas prétendre l'épouser après deux mois de relation.

Moi je voulais juste d'une histoire d'amour similaire de celle de mes parents. Ma mère est ivoirienne sénégalaise et c'est aussi une cousine de mon père. Mon père était parti à Abidjan voir son oncle et c'est là-bas qu'il a eu un coup de foudre pour ma mère . Après il l'a épousé et l'a ramené au Sénégal c'est pourquoi j'ai de la famille à Abidjan.

Ma mère m'avait dit de ne pas comparer son mariage avec ma relation ce n'était pas la même situation. Mon père était un imam et en plus de cela son cousin c'était normal leur union. Ce n'est pas la même chose, l'époque a changé un mariage ne se fait pas à la va vite. Elle avait raison ma maman. Mais j'étais obstinée, je voulais à tout prix l'épouser. Mon père contrairement à ma mère était d'accord, il avait dit à Karim de juste emmener « 3000 » franc pour la dote. Mon père m'avait imposé un mariage simple juste religieux avec la famille et quelques amis. Ce n'était pas la peine d'organiser quelque chose de grandiose. Ma mère et la famille de Karim ne l'entendait pas sur cet même angle.

La soumise du milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant