Chapitre 2

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Le lendemain matin, Iris, vêtue d'une robe blanche lui arrivant aux genoux, se promenait dans les couloirs en admirant les nombreux tableaux accrochés aux murs.

Apres une dizaine de minutes, elle rejoignit la cuisine pour prendre son petit déjeuner.

- Bonjour

- Bonjour mon enfant répondit Fatima. Bien dormit?

- Comme un bébé. Et toi?

- Bien. Assieds toi ton petit déjeuner est déjà sur la table.

- Merci..

En silence, elle prit son petit déjeuner en écoutant Fatima disputer un homme qui semblait être jardinier.

Une fois son petit déjeuner fini, elle se leva et mit la vaisselle dans le levier avant de rejoindre Fatima qui haussant de plus en plus le ton.

- Que se passe t il?

- Ce garçon va me faire tomber dingue souffla Maria

- Pourquoi? Qu'est ce qu'il a fait?

- Il a mal planter les fleurs va voir par toi même! C'est une horreur j'en suis sûre!

- Fatima enfin..... Tu sais quoi fais ce que tu as à faire je vais aller régler ça OK?Par contre ne touche pas à ma vaisselle. C'est à moi de la faire! prévient Iris

- Oui oui...

La jeune femme s'en alla suivit de près par le jardinier. De la même taille qu'elle, il avait les yeux marrons et les cheveux bruns. D'une carrure sportive, cet homme pourrait en faire tomber plus d'une.

Il lui indiqua de son index l'endroit et elle marcha jusqu'à arriver devant un cercle limiter de briques avec plusieurs fleurs en son centre.

- Il y aura du travail..... se dit elle a elle même.

Elle s'agenouilla et à l'aide d'un outil, elle enleva délicatement toutes les fleurs avant de les poser par terre avec douceur.

Le jardinier dévora la jeune femme du regard sans prêter attention à ce qu'elle faisait. Il ne se gênait pas et fût même tenté de la toucher.

Du coin de l'œil, Iris vit le jeune homme avancer vers elle avec un regard pervers. Elle se leva pour lui faire face et le regard du jardinier lui confirma ses craintes. Il essayait de la draguer mais de la mauvaise manière. Il tendit sa main mais avant qu'elle ne touche la peau de la jeune femme, Iris recula et trébucha pour finir sa chute dans le grand bassin d'eau relié à une fontaine.

Le jeune homme ria et s'en alla laissant Iris toute trempé. Une colère inouïe monta en elle et avec rage, elle se leva et alla à la recherche de l'homme pour lui régler son compte.

Jafar marchait en direction de la cuisine avec son bras droit, Khalil.

Ils froncèrent leur sourcils lorsqu'ils entendirent une dispute proche d'eux.

Ils entrèrent dans la cuisine et virent un homme à terre et une femme debout au dessus de lui casserole en main. Jafar vit Fatima paniquée essayant de faire entendre raison à Iris.

- Qu'est ce qui m'empêche de la verser sur vous hein?!

- Non....s'il vous plaît....

- Je vois que vous faites moins le malin là...

- Je vous en prie... faite pas ça....

Iris mourait d'envie de verser cette eau bouillante sur lui mais se retint de le faire à la dernière minute. Elle posa lourdement la casserole sur le feu encore allumé et se tourna vers les employés présents dans la cuisine.

- Le prochain qui essaye quoi que ce soit n'y échappera pas. Est ce clair?

Encore choqués de ce qu'il vient de se passer, les hommes hocherent simplement leur tête.

Jafar était resté silencieux en observant une femme se faire respecter par tout les hommes qui avaient assistés à la scène et il savait que d'ici 10 minutes, tout les hommes du palais seraient mis en garde.

Lorsque les employés remarquerent sa présence, il lui firent tous une révérence.

Encore un peu en proie à la rage, Iris fronça ses sourcils quand elle vit tout le monde s'incliner dans la même direction. Elle se retourna et ses yeux s'encrerent dans ceux d'un homme à la carrure impressionnante.

Des mèches de ses cheveux noirs corbeaux retombaient sur son visage balafré, lui donnant un air plus dangereux encore. Sa chemise blanche dont les premiers boutons étaient ouverts et les manches remontées donnant une vue sur ses avants bras parfaits, lui donnèrent un air sexy et virile.

Lorsque Jafar croisa le regard vairon de la jeune femme il fût un instant hypnotisé. Ses cheveux noirs mouillés la rendait très séduisante et sa robe collé à son corps aux courbes généreuse n'arrangaient rien.

Ses lèvres naturellement roses appelaient à être embrassé involontairement. Aucune trace de maquillage ou de chirurgie n'était visible signifiant que sa beauté était naturelle.

Iris baissa les yeux et effectua une révérence qui se voulait parfaite.

- Quel est le problème cette fois? demanda Jafar d'une voix grave

- C'est Saad votre altesse répondit Fatima

- Avec tout le respect que je vous dois votre majesté, commença Brahim, si cet homme approche encore une fois Iris ou une femme quelconque je me chargerai moi même de le virer!

- En voilà une manière de traiter les invités! gronda Khalil.

- C'est elle qui....

- C'est elle rien du tout! Vous devriez déjà avoir honte qu'une femme qui plus est une invitée fasse le travail à votre place parce que vous êtes un incapable! se défendit Iris

- Je suis d'accord avec elle! dit Fatima avec détermination

- Saad dans mon bureau immédiatement. dit Jafar en tournant les talons.

Une fois partis, Fatima se tourna vers la jeune femme.

- Bravo! Maintenant le roi va croire que tu es dangereuse!

- Il croit ce qu'il veut! J'allais pas le laisser faire pour éviter de passer pour une femme dangereuse et faire bonne impression devant sa majesté! s'écria t elle

- Elle a raison hbiba. L'essentiel c'est qu'elle aille bien.

- Tu as raison..... dit elle dans un souffle va te changer ma chérie.

Iris alla dans à chambre ôter sa robe blanche pour en enfiler une autre de couleur bleue.

Dans le couloir, en direction des escaliers, elle vit Saad descendre les escaliers du dessous en rage. Lorsqu'il l'a vit, son regard s'assombrit encore plus et elle sentit qu'il n'allait pas la lâcher.

Le roi se racla la gorge et le jardinier continua son chemin sans pour autant arrêter de la mépriser du regard.

- Je m'excuse pour ce qu'il ses passé. Ce n'est pas la première fois qu'il le fait. J'aurai dû prendre des précautions plus tôt afin que ça ne se reproduise plus.

- Ce n'est pas à vous de vous excuser mais je vous remercie.

Elle inclina sa tête et avança vers les escaliers pour les dévaler et regagner la cuisine, sans oublier le visage du roi rendu plus intimidant par la balafre qui allait de son œil droit à la commisure de ses lèvres.



La Cheikha aux yeux vairons Où les histoires vivent. Découvrez maintenant